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Dépression saisonnière : déprime en hiver, en automne

Les feuilles qui tombent, le ciel qui s’assombrit, la grisaille qui rythme nos journée, le froid qui nous rembrunit : ces changements de saison, de conditions météorologiques peuvent affecter notre moral. La baisse de luminosité peut se traduire par une déprime saisonnière, des fluctuations de l’humeur. Si votre déprime vous pèse et qu’elle se manifeste à la même période chaque année, peu de place au doute. En effet, il est fort probable que vous souffriez de troubles affectifs saisonniers, nommés dépression saisonnière.

Quelle différence entre la dépression saisonnière et la dépression ?

La dépression saisonnière se manifeste uniquement à certaines périodes de l’année. Une dépression peut naitre suite à des épreuves, des coups du sort alors que la dépression saisonnière réapparait ponstuellement au gré des saisons, quel que soit les circonstances. C’est un phénomène qui toucherait en France 1 personne sur 10, et jusqu’à 8 % de la population en Europe. Dans la plupart des cas, les symptômes se manifestent en hiver, la dépression saisonnière est appelée dépression hivernale.

Qu’est-ce que la dépression saisonnière ?

La dépression saisonnière la plus fréquente se déclare en automne et en hiver estivale, cette déprime saisonnière peut également surgir en plein cœur de l’été : on parle alors de mélancolie estivale. Cette déprime peut puiser sa source dans la pression sociale qui nous enjoint à profiter à maximum de notre temps libre, à croquer la vie à pleines dents en enrichissant notre vie sociale. Enfin, les journées plus longues et plus ensoleillées peuvent perturber le cycle de sommeil et être à l’origine des symptômes dépressifs.

Quels sont les symptômes de la dépression saisonnière ?

Les signes de dépression saisonnière :

  • Crises de larmes, envie de pleurer.
  • Délaissement de certaines activités, perte d’intérêt.
  • Du mal à se concentrer.
  • Irritabilité et nervosité.
  • Fatigue.
  • Pensées suicidaires.
  • Hypersomnie.
  • Grignotages.
  • Lunatisme.

Qui est touché par la dépression saisonnière ?

Nous ne sommes pas tous égaux face à la dépression saisonnière, la sensibilité aux saisons est plus prononcé chez certains individus. Une corrélation existe entre patrimoine génétique et dépression saisonnière : la prévalence est donc plus forte si l’un de vos parents a déjà souffert de cette affection. De plus, le diagnostic d’une maladie mentale peut favoriser la survenue de la dépression saisonnière. La dépression peut frapper indifféremment les hommes et les femmes, bien que les études ont suggéré que les femmes pouvaient y être plus sujettes.

Quelles sont les causes de dépression saisonnière ?

Différentes théories s’opposent, des avis divergent mais les scientifiques sont unanimes sur le fait que la luminosité et son retentissement sur notre horloge biologique ne sont pas étrangers à cette déprime. En effet, l’exposition à la lumière dicte le rythme de notre horloge biologique et régule la production de certaines hormones intimement liées à l’humeur. C’est pourquoi les populations résidant dans des contrées où les hivers sont plus rudes et longs ont tendance à présenter des symptômes de dépression saisonnière plus marqués.

En effet, la lumière stimule l’hypothalamus, la zone cérébrale qui synchronise notre rythme circadien. C’est avec rythme que notre corps parvient à rester en phase avec la journée de 24 h en indiquant à notre organisme les moments de repos et d’éveil. Lorsque la luminosité baisse, l’hypothalamus ajuste les phases de notre rythme circadien. La lumière envoie donc des messages à notre organisme pour libérer différents niveaux d’hormones.

Une baisse de la sérotonine

Un niveau trop bas de sérotonine peut déclencher une dépression saisonnière. Des chercheurs Danois (1) se sont aperçus que chez les personnes touchées par la dépression saisonnière, la fabrication du transporteur membranaire (SERT) de la sérotonine s’intensifie, faisant baisser le taux de sérotonine disponible. Les chercheurs ont suivi 11 sujets souffrant de dépression saisonnière et ont établi un comparatif avec 23 personnes en bonne santé. Ils les ont soumis à des imageries médicales. Chez les personnes dépressives en hiver, ils ont trouvé des niveaux de protéine de transport plus élevés et donc un taux plus faible de sérotonine.

Durant la nuit, la sérotonine se transforme en mélatonine, tandis qu’elle s’accumule au cours de la journée. Cependant, si la sécrétion de mélatonine se prolonge en matinée, la sérotonine disponible est dédiée à la transformation en hormone du sommeil et vient donc à manquer. Ce qui explique les baisses d’humeur.

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Pour faire le plein de sérotonine, songez donc à suivre un traitement pour stimuler la recapture de la sérotonine. L’idéal est d’opter pour une solution naturelle comme un complément alimentaire pour vous prémunir contre d’éventuels effets secondaires. Découvrez le complément Sérénité Ultra. Il est formulé avec un extrait innovant de Safran qui augmentera la disponibilité de cette hormone du bonheur et du plaisir. Ce complément est vendu sous forme de granules pour une absorption plus rapide. Cette solution vous aidera à retrouver le moral. Vous retrouverez alors votre enthousiasme et combattrez votre mélancolie.

Des fluctuations de la mélatonine

Les personnes atteintes de dépression saisonnière peuvent produire plus de mélatonine, l’hormone du sommeil. Leur horloge biologique peut alors subir des décalages qui modifient leur cycle veille-sommeil. La dépression saisonnière provoque des troubles du sommeil appelés syndrome de retard de phase. Une faible dose de mélatonine administrée au cours de l’après-midi serait bénéfique chez les sujets atteints de dépression saisonnière dont l’horloge interne est influencée par les premières lueurs du jour . Ce sont les conclusions tirées d’une étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Science. (2)

Lors de cette étude, 68 personnes traversant une dépression saisonnière, ont été divisées en 2 groupes : un placebo et un groupe ayant reçu une faible dose de mélatonine l’après-midi pendant 21 jours. Après 4 ans, cette étude a ainsi confirmé que le dérèglement du rythme circadien avait une incidence sur la dépression saisonnière. La dépression hivernale peut se traduire par des troubles du sommeil, des difficultés d’endormissement ou un endormissement rapide se soldant par un réveil précoce. Dans ces cas de figure, un traitement à base de mélatonine réajustera votre cycle circadien en régulant votre horloge biologique.

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Solutions contre la dépression saisonnière ?

La luminothérapie contre le blues de l’hiver, de l’automne

En hiver, le soleil joue à cache cache et tente de timides percées. Il n’est donc pas aisé de profiter de la lumière naturelle du jour. Si la dépression saisonnière fait rage au cœur de l’hiver, c’est surtout en raison de la réduction de la durée d’ensoleillement et la baisse d’intensité de la lumière. Or cette dernière a une action régulatrice sur notre horloge interne. Dans la rétine, les cellules la captent et émettent des signaux vers ka glande pinéale. Dans la pénombre, cette glande stimule l’hormone du sommeil qui nous donne envie de dormir.

Pour contrebalancer le pallier le manque de luminosité, des lampes de luminothérapie vous aideront à inhiber la mélatonine afin de réajuster votre rythme biologique. «La luminothérapie a démontré son efficacité dans 60 à 70 % des cas. Elle est souvent indiquée 1ère intention en cas de dépression hivernale. Cette lumière qui est émise présente ses caractéristiques : elle est blanche, ne contient ni rayon UV ni infrarouge. Efficace en cas de blues hivernal, elle résorbe également le phénomène de décalage horaire ou encore la dépression standard, en synergie avec une cure d’antidépresseurs.

Cette thérapie a été utilisée pour la première fois en 1984 Le Dr Norman E. Rosenthal, psychiatre et chercheur au National Institute of Mental Health, pour traiter la dépression saisonnière. Pour profiter des bienfaits ce de dispositif, veillez à choisir une lampe dont l’intensité varie de 7000 à 10 000 lux. Une fois acquise, il est recommandé de se placer à environ 60 centimètres du panneau lumineux, la séance doit s’étendre de 20 à 30 minutes.

Pendant la séance, veillez à restez dans l’axe du faisceau lumineux, rien ne vous empêche de lire ou d’utiliser votre ordinateur. Les rayons lumineux qui pénètrent dans l’œil se muent en signaux électriques. Une fois transmis au cerveau, ils déploient alors leur action sur les neurotransmetteurs comme la sérotonine qui régule l’humeur et chapeaute la production de la mélatonine. Le rôle de la lumière n’est donc pas à sous estimer contre les symptômes de la déprime hivernale, automnale.

Rompre le cercle vicieux pour retrouver le moral en hiver, an automne

Quand le moral est en berne, on se laisse facilement glisser, on se laisse aller on se néglige. Quand notre humeur n’est pas au beau fixe au cœur de l’hiver, de l’automne, on a envie de rester cloitré chez soi, de végéter et de tuer l’ennui en se ruant sur des aliments sucrés. Vous pouvez rompre ce cercle vicieux en instaurant de nouvelles habitudes, par ex consacrer quelques minutes par jour à une promenade; à une activité physique.

Psychothérapie ou thérapie comportementale et cognitive (TCC) pour rester de bonne humeur en hiver, en automne

Une thérapie vous aidera à décrypter vos émotions et explorer de nouvelles solutions pour traiter le problème. La psychologue Kelly Rohan de l’Université du Vermont a conduit une étude regroupant 177 individus souffrant de dépression saisonnière. Pendant 1 mois et demi, 50% des participants ont profité de séances de psychothérapie cognitivo-comportementale (1h par semaine) pour les aider à expurger leurs pensées négatives, à pratiquer des activités, et à rompre l’isolement social. Les autres participants se sont exposés à la lumière d’une lampe de luminothérapie. Au 1er hiver, les 2 groupes ont reporté une amélioration identique des symptômes de dépression. Au second hiver, 45,6 % des cobayes ayant eu recours à la luminothérapie ont expérimenté une rechute comparativement à 27,3 % de ceux ayant reçu la TCC. (3)

Quand dois-je consulter au sujet de ma dépression saisonnière ?

Si vos symptômes sont handicapants au quotidien ou que vous avez du mal à canaliser vos émotions, vous pouvez consulter un médecin généraliste ou un psychiatre pour échanger à ce sujet.

Prenez rdv si :

  • Vous vous sentez déprimé(e) depuis trop longtemps.
  • Les mesures déjà entreprises (thérapies, compléments alimentaires) ne soulagent pas vos symptômes.

(1) Brain scans show cause of seasonal affective disorder. BBC News HealthB. Mc Mahon, S.B. Andersen, M.K. Madsen, L.V. Hjordt, I. Hageman, H. Dam, C. Svarer, S. Da Cunha-Bang, W. Barré, J. Madsen, L. Hasholt, V. Frokjaer, G.M. Knudsen. Patients with seasonal affective disorder show seasonal fluctuations in their cerebral serotonin transporter binding. Eur Neuropsychopharmacol. 2014;24(Suppl 2):S319

(2) Alfred J. Lewy, Bryan J. Lefler, Jonathan S. Emens, and Vance K. BauerAuthors Info & Affiliations. May 9, 2006 103 (19) 7414-7419.

(3) Outcomes One and Two Winters Following Cognitive-Behavioral Therapy or Light Therapy for Seasonal Affective Disorder Kelly J. Rohan Ph.D. B.A. Sheau-Yan Ho

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