L’impact du stress sur les règles : retard, absence, douleur
Le stress peut se répercuter sur les ovaires et se conclure par une suffisance ovarienne. Votre cycle menstruel est irrégulier ? Si ces irrégularités de cycle sont ponctuelles, pas de quoi s’affoler. En revanche, si ce phénomène joue les prolongations, tournez vous vers un gynécologue, car ces règles perturbées pourraient être imputées au syndrome des ovaires polykystiques. Si aucun diagnostic est posé, le stress pourrait peut être se cacher derrière ces dérèglements.
Le fait de pas pouvoir prévoir leur arrivée peut causer une multitude de désagréments. Etre à l’affût risque d’intensifier votre stress et de vous propulser dans un cercle vicieux. De plus, si vos menstruations ne sont pas assez espacées dans le temps , vous courrez un risque d’ épuisement à cause d’une perte en fer.
Règles douloureuses : la dysménorrhée et le stress
Une étude (1) a pointé le rôle du stress sur les règles et le lien entre stress et règles douloureuses. Les chercheurs ont prouvé que les femmes soumises à une forte dose de stress étaient 2 fois plus à risque de souffrir de dysménorrhée. Ils ont remarqué que ce dernier provoquait chez de nombreuses femmes plus d’inconforts pendant la période menstruelle et la phase proliférative (de reconstruction de la muqueuse utérine). Le stress provoque toutefois moins de douleurs pendant la phase sécrétoire (suite à l’ovulation).
Quelles solutions pour réduire le stress pouvant retarder ou perturber les règles ?
Les troubles du cycle menstruel causés par le stress ne sont pas irréversibles et on peut s’en réjouir ! En règle générale, le cycle se rétablit tout seul, quand le stress s’est envolé. Pour retrouver des règles régulières, ciblez toutes les sources de stress en traitant les nœuds du problème comme les foyers de tension. Pour atténuer les méfaits du stress sur le cycle menstruel (douleurs associées au syndrome prémenstruel), vous pouvez vous en remettre médecines douces comme l’acupuncture, la sophrologie, la méditation ou bien alléger votre stress avec des compléments alimentaires aux vertus relaxantes. Un style de vie plus sain peut aussi avoir un rôle bénéfique. La pratique d’une activité relaxante peut également faciliter l’évacuation du stress pour retrouver une osmose entre le corps et l’esprit.
Vous pourriez vous laisser tenter par un complément alimentaire pour mieux gérer votre stress et retrouver votre sérénité profonde. Pour mieux réguler votre nervosité et retrouver votre équilibre émotionnel, pourquoi ne pas essayer une solution naturelle à l’efficacité prouvée proposé par le laboratoire Français Lavilab spécialiste du stress et des symptômes qui en découlent. Faites confiance à l’expertise d’un laboratoire qui a fait du bien être son cheval de bataille.
Stress, hormones et menstruations
Pour résister au stress, le corps s’active et intensifie la sécrétion d’hormones en quantité déraisonnable. L’organisme libère alors de l’adrénaline et du cortisol (l’hormone du stress). En temps normal, le cortisol sécrété par les glandes surrénales contribue à la régulation de la glycémie et de la pression artérielle. Cependant, en période anxiogène, le cortisol est produit de façon excessive ce qui peut avoir des conséquences sur :
- la production de progestérone et d’œstrogène (baisse de la progestérone et hausse de l’œstrogène avec des conséquences sur l’ovulation).
- la sécrétion de GABA, un neurotransmetteur calmant les douleurs (chute de la libération de GABA avec effets possibles sur le syndrome prémenstruel).
- la fonction de la thyroïde (le cortisol inhibe la sécrétion de TSH et gene la thyroïde dans la production de l’hormone T4 avec des potentiels effets sur la fonction ovarienne).
Aménorrhée : le stress peut il interrompre les règles ?
Le stress chronique peut conduire à la disparition des règles. On évoque alors une aménorrhée si les menstruations sont absentes au delà de 3 mois. D’autres influences psychologiques peuvent expliquer l’interruption des règles. Certaines raisons physiques sont des pistes sérieuses à envisager si les angoisses et l’anxiété ne sont pas pas mises en cause :
- grossesse.
- allaitement prolongé.
- contraception hormonale.
- intervention chirurgicale.
- ménopause précoce.
- syndrome des ovaires polykystiques.
- maladie auto-immune.
- anorexie.
Quelle est l’influence du stress sur mes règles?
Selon l’étude Analysis of sex hormones and menstruation in COVID-19 women (Kezhen Li, Ge Chen, Hongyan Hou) 66 % des femmes suivies en période de Covid-19 étaient atteintes des troubles de l’ovulation. Un chiffre baissant à seulement 10 % hors crise sanitaire, ce qui pourrait s’expliquer par un trop plain d’émotions négatives (anxiété, angoisses) Les phases lutéales (15 jours suivant l’ovulation) étaient plus courtes, ce qui ne laissait pas suffisamment de temps à l’ovule d’être fécondé.
Accentuation des douleurs et symptômes prémenstruels
Un stress ressenti lors du mois précédent l’arrivée des règles peut avoir pour intensifier l’intensité des symptômes prémenstruels. De plus, la relation entre le stress et les règles douloureuses a également été démontré (2)
Absence ou retard des règles et stress
Le stress peut-il provoquer un retard des règles ? Un stress enduré durant la phase folliculaire (dès les 1ers jours des règles à l’ovulation) peut causer un retard ou une absence d’ovulation (2). Ce phénomène peut donc perturber la durée du cycle. En effet, c’est le cerveau qui est aux manettes ! Nos angoisses, notre anxiété peuvent retarder la date de déclenchement des règles. En cas de stress, notre corps sécrète de l’adrénaline et du cortisol. L’équilibre des hormones s’inverse et pousse nos réserves en énergie vers des mécanismes de survie, en se détournant de ceux non vitaux.
Irrégularité du cycle menstruel
Les perturbations du cycle menstruel (cycles qui durent plus longtemps ou écourtés) sont une des conséquences du stress. Ces dérèglements peuvent aussi être liés à un mode de vie pas assez sain (fatigue, régime déséquilibré, manque d’activité physique, etc.).
Abondance des règles et stress
L’impact du stress sur les règles peut se manifester par des pertes de sang plus ou moins conséquentes. Cela peut se traduire par une insuffisance ovarienne en réaction au stress que le corps a subi. (2)
L’impact du stress sur le système reproducteur
Il stimule une voie hormonale appelée axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien. L’activation de cet axe correspond à des taux élevés de cortisol et de l’hormone corticolibérine. La corticolibérine et le cortisol sont capables de stopper la production d’hormones reproductrices, pouvant engendrer une ovulation anormale, une anovulation (une interruption de l’ovulation) ou bien une aménorrhée (l’arrêt des menstruations). Des concentrations anormales de corticolibérine au sein des tissus reproducteurs ont été liées à des problèmes lors de la grossesse comme un accouchement prématuré par exemple.(3)
Le stress et la durée de votre cycle : retard de règle
Une étude (4) s’est penchée sur le stress chez les infirmières. Elle a montré une relation entre ce dernier et une anovulation. Même si ces conclusions peuvent s’expliquer par des horaires décalés (le travail de nuit), qui sont courants. On constate chez les femmes ayant un rythme de vie stressante et effréné des cycles raccourcis. L’organisme réagit différemment selon le degré de stress et de la durée de l’exposition.
Les douleurs menstruelles : le lien avec stress.
La dysménorrhée (menstruations douloureuses) a été remarquée chez des femmes occupant exerçant des professions stressantes ou elles se trouvent sous pression, peu soutenues par leurs collègues. Le stress perçu au cours du mois précédent peut aussi impacter la fréquence des douleurs. Les personnes stressées plus tôt dans leur cycle sont plus enclines à reporter des symptômes importants avant et pendant les menstruations.(4)
Un stress intense signalé au cours de la phase folliculaire (c-a-d du 1er jour des règles jusqu’à l’ovulation) est corrélé à des variations dans le fonctionnement de reproduction. Dans une récente étude (5), les femmes qui reportaient un stress avant l’ovulation (pendant la phase folliculaire) sont moins susceptibles de tomber enceintes que celles qui ne faisaient pas état d’un stress particulier pendant la même période. Cette étude indique qu’il peut ainsi pousser l’organisme à retarder ou à mettre un terme de façon temporaire à l’ovulation. Les répercussions du stress sur l’ovulation peuvent être l’une des raisons majeures de modifications de la durée du cycle.
(1) Stress and dysmenorrhoea: a population based prospective study L Wang, X Wang, W Wang, C Chen,
(2) Cohen, S., Kamarck, T., & Mermelstein, R. (1983). A global measure of perceived stress. Journal of Health and Social Behavior, 385–396.
(3) Henry, J. P. (1992). Biological basis of the stress response. Integrative Physiological and Behavioral Science, 27(1), 66–83.
(4) Zschucke, E., Renneberg, B., Dimeo, F., Wüstenberg, T., & Ströhle, A. (2015). The stress-buffering effect of acute exercise: evidence for HPA axis negative feedback. Psychoneuroendocrinology, 51, 414–425.
Acute stress may induce ovulation in women Juan J Tarín, Toshio Hamatani,and Antonio Cano.