Stress thermique et stress psychologique

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Quand nos organismes sont exposés à des situations thermiques extrêmes (chaleur étouffante ou froid mordant), ils doivent déployer des mécanismes alambiqués pour maintenir une température interne stable, un processus nommé homéothermie. Cette régulation fait appel à l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) et sollicite aussi le système nerveux sympathique. Or, ces mêmes ressorts biologiques qui sont enclenchés lors d’un tourbillon d’émotions. Une exposition prolongée à des températures très chaudes ou très froides conduit à une sécrétion soutenue de cortisol et d’adrénaline, provoquant accélération du rythme cardiaque, respiration plus rapide et vigilance accrue.

Le stress psychologique comme amplificateur de la sensibilité au stress thermique

Le stress déstructure la façon dont le corps adapte sa température. En effet, la chaleur suffocante ou le froid glacial rend moins efficace le système nerveux autonome, qui gouverne des fonctions nécessaires comme la sudation ou la vasodilatation cutanée. Dans ce cas de figure, la transpiration peut devenir trop faible pour évacuer la chaleur, ou a contrario excessive, se traduisant par un déséquilibre hydrique. De plus, la vasodilatation (dilatation des vaisseaux pour dissiper la chaleur) et la vasoconstriction (rétrécissement pour préserver la chaleur) sont moins bien régulées. On peut dire qu’une personne faisant l’objet d’un stress psychologique sur le moyen, le long terme aura plus de mal à tolérer les variations thermiques, ressentant plus rapidement l’inconfort, voire des symptômes physiques comme des vertiges, des maux de tête ou une sensation d’épuisement.

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Stress et températures chez les séniors

Chez les plus de 50 ans, la capacité naturelle à réguler la température corporelle est amoindrie à cause du vieillissement physiologique : on observe une vascularisation plus faible de la peau, la perception thermique est moins grande et la réponse vasculaire perd en rapidité. Quand vient s’ajouter un stress chronique, ces mécanismes sont encore moins précis, réduisant significativement la capacité à supporter le chaud et le froid. Concrètement, cela fait courir un grand risque de déshydratation, de malaise vagal ou de coup de chaleur l’été, mais également d’hypothermie en hiver. Ce double facteur accroit la vulnérabilité notamment dans les périodes de canicule ou de vagues de froid.

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Est-ce que la chaleur stresse ? Températures et stress thermique

Oui, la chaleur peut vous rendre plus irritable, énervé. Quand la température ambiante s’élève, le corps se mobiliser pour déployer un effort colossal pour garder sa température interne autour de 37 degrés. Cela implique :

  • Activation du système nerveux sympathique : le cœur bat rapidement, la respiration s’accélère, la transpiration augmente.
  • Libération d’hormones comme l’adrénaline et le cortisol, également libérés lors d’un trop plein émotionnel.
  • Surcharge physiologique : le système cardiovasculaire et les reins travaillent davantage pour réguler la circulation et l’équilibre hydrique.

Les épisodes de chaleur qui durent peuvent déclencher de l’irritabilité, de la fatigue mentale et une baisse de la vigilance, car le cerveau réagit à la fois à l’inconfort thermique et à l’augmentation des signaux d’alerte corporels. Chez certaines personnes les plus fragiles notamment les seniors ou celles victimes d’un stress chronique, cette réaction est plus forte : le corps tolère moins bien la température, ce qui amplifie le sentiment de malaise et la fatigue nerveuse.

Activation des récepteurs thermiques

Au niveau cutané, surtout le visage et les extrémités (mains et pieds) sont tapissés de thermorécepteurs sensibles qui détectent tout changement de température, en particulier une hausse. Ces capteurs sont extrêmement réceptifs aux fluctuations thermiques et interviennent dans la régulation de la température de notre corps. Quand ils détectent un pic de chaleur, ils émettent immédiatement des signaux électriques vers une aire du cerveau : l’hypothalamus. Cette zone agit comme un thermostat central pour maintenir l’équilibre thermique.

Rôle de l’hypothalamus en cas de températures extrêmes

Quand les thermorécepteurs captent que la température corporelle est trop élevée, l’hypothalamus prépare une série de réponses visant à ramener la température à la normale. Il stimule le système nerveux sympathique, ce qui génère une accélération du cœur et une vasodilatation des vaisseaux à la surface de la peau. Cette vasodilatation facilite l’évacuation de la chaleur vers l’extérieur. L’hypothalamus stimule égaiement les glandes sudoripares pour transpirer. Néanmoins, cette activation de l’hypothalamus ne se cantonne pas à la thermorégulation : elle mobilise aussi les mêmes voies nerveuses et hormonales que celles sollicitées en cas de stress physique ou psychologique, ce qui peut amplifier les réactions de l’organisme.

Libération d’hormones de stress selon les conditions thermiques

Les températures extrêmes ont une influence sur l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS), un système hormonal central dans la gestion des émotions. En réponse à cette stimulation, l’hypothalamus laisse s’échapper une hormone nommée CRH (Corticotropin-Releasing Hormone), qui agit sur l’hypophyse, une glande localisée à la base du cerveau. Cette dernière sécrète alors l’ACTH qui à son tour stimule les glandes surrénales. Ces glandes produisent et libèrent dans le sang du cortisol, communément nommé hormone du stress, ainsi que de l’adrénaline. Ce cocktail hormonal prépare le corps à réagir face à une situation d’urgence, augmentant l’énergie disponible mais également la nervosité.

Effets sur le cerveau : température et stress thermique

L’exposition à des températures trop intenses élevée est concomitante avec la libération d’hormones de stress, ce qui a des répercussions sur plusieurs régions cérébrales. Le cortex préfrontal, au cœur des fonctions comme la concentration et la prise de décision, voit son activité tourner au ralenti, ce qui conduit à des écueils sur le plan cognitif. L’amygdale, siège émotionnel du cerveau, est sursollicité, intensifiant la perception des signaux d’alerte et favorisant l’émergence d’émotions négatives comme la colère ou l’anxiété.

Interaction avec le stress psychologique

Quand une personne présente déjà une nature anxieuse, se trouve dans un état d’anxiété, de surmenage, de panique, l’effet délétère de la chaleur se greffe à ce stress préexistant. Cette fusion peut alors générer un trop plein émotionnel, où la personne se sent prise au piège, excédée par les événements. L’épuisement nerveux arrive plus vite que prévu, rendant le corps et l’esprit moins résistants aux contrariétés. De surcroit, le risque de perdre connaissance, de souffrir de coup de chaleur, s’accroît, car l’organisme n’arrive plus à compenser les contraintes liées à la chaleur et au stress simultanés.

Est-ce que le stress donne chaud ?

Oui, quand il nous submerge, le système nerveux sympathique tourne à plein régime, ce qui provoque la libération d’hormones comme l’adrénaline et le cortisol. Ces hormones conditionnent notre organisme pour l’aider à se défendre face à une situation perçue comme une menace. Cette activation accélère le rythme cardiaque et la pression sanguine, provoque une vasodilatation (élargissement des vaisseaux sanguins). Ces réactions en chaine peuvent créer une sensation de chaleur soudaine, voire des rougeurs, comme si notre corps “surchauffait”. C’est donc tout à fait courant de ressentir une montée de chaleur liée aux émotions, que ce soit dans des situations d’anxiété, de nervosité ou de panique.

Le stress stimule les glandes sudoripares. La transpiration est un mécanisme naturel du corps pour refroidir la peau par évaporation. Or, cette réaction peut se déclencher même en l’absence d’une véritable élévation de la température extérieure, simplement en raison de l’état émotionnel. De plus, il trouble la capacité du cerveau à réguler la température corporelle. L’hypothalamus est lui-même influencé par les hormones du stress. Cela peut amplifier la sensation subjective de chaleur, (bouffées de chaleur, sensation de malaise thermique) même si la température ambiante est normale.