Stress, peur, angoisses avant d’aller travailler : que faire ?
Ce stress, cette boule au ventre avant d’aller travailler est également appelée ergophobie. Chaque matin, c’est la même scène : le réveil hurle dans l’obscurité encore tiède de la chambre, et déjà, une pression sourde serre la poitrine. Le cœur bat un peu trop fort, un peu trop vite, comme s’il devinait ce qui l’attend au travail. Les mains tremblent en versant le café, l’estomac se noue sans raison. Ce n’est pas la peur d’un danger immédiat, c’est pire : c’est cette angoisse diffuse, insidieuse, qui s’installe avant même d’avoir mis un pied au bureau. Le simple mot « travail » résonne comme une menace muette. Et dans le miroir, un visage fatigué essaie de se convaincre que « tout ira bien ».
Solutions, conseils et astuces contre le stress avant d’aller travailler
Parmi les approches thérapeutiques les plus efficaces contre l’ergophobie, plusieurs méthodes se distinguent :
- La thérapie cognitive et comportementale (TCC) : cette solution est saluée pour sa capacité à aider la personne en souffrance au travail à repérer et à changer les schémas de pensée irrationnels qui nourrissent son appréhension professionnelle.
- La thérapie par exposition progressive : cette solution vise à confronter, graduellement et de façon rassurante le patient à des contextes professionnels redoutées, afin de désensibiliser peu à peu sa réaction anxieuse.
- L’usage de traitements médicamenteux : ce traitement du stress comprend la prise de médicaments comme les anxiolytiques ou les antidépresseurs. Cette solution peut être envisagée dans les cas de stress les plus sévères pour atténuer temporairement les manifestations les plus fortes de l’anxiété au travail.
- Le soutien psychologique régulier : qu’il s’agisse d’un suivi individuel par un thérapeute comme un psychologue, un sophrologue ou d’un suivi collectif avec la participation à un groupe : la prise en charge par la parole offre un espace d’écoute bienveillant nécessaire pour soulager son état anxieux.
Renforcer l’équilibre émotionnel avec des compléments alimentaires
Commencez la journée plus sereinement grâce aux compléments alimentaires anti-stress de Lavilab (l’expert français en la matière). Que vous soyez sujet au stress chronique, à la fatigue mentale ou aux montées d’angoisse matinales, Lavilab propose deux formules ciblées pour vous aider à vivre avec sérénité vos journées de travail.
Complément contre le stress chronique lié aux situations professionnelles
Le complément Éclaircy, à base de Rhodiola rosea, de Lactium® et d’Extramel® (extrait de melon riche en SOD), est idéal pour renforcer la résistance au stress de fond, soutenir les fonctions cognitives et réduire la fatigue mentale et nerveuse. Ce complément est d’ailleurs préconisé en cas de burn out, de surmenage par de nombreux thérapeutes soucieux des questions liées au bien-être professionnel. Ce complément à l’efficacité prouvée détend en profondeur et clarifie l’esprit, allège le mental tout en vous aident à vous concentrer, à optimiser vos capacités intellectuelles.
Solution naturelle : complément contre les angoisses avant d’aller travailler
En cas de stress aigu ou d’anxiété soudaine avant une réunion ou dans les transports, No Stress Flash agit rapidement grâce à l’extrait d’asperges ETAS®, à la vitamine B6 et au Lactium®, pour un apaisement express sans somnolence. Intégré à votre routine du matin, ce complément naturel calmant agit rapidement pour chasser les angoisses, les crispations et vous aider à reprendre confiance en vous, à ne pas flancher. Idéal pour les travailleurs qui ont besoin rapidement de calmer leurs nerfs sans s’exposer à des risques d’effets secondaires ou d’accoutumance.
Complément contre l’anxiété qui empêche de dormir
Le stress anticipé lié au travail peut sérieusement perturber le sommeil. Difficulté d’endormissement, ruminations mentales, réveils nocturnes… Autant de signes que le système nerveux est en tension la veille d’une journée chargée. Pour y remédier naturellement, Sommeil Ultra de Lavilab associe des actifs apaisants et régulateurs du sommeil. Grâce à un complexe synergique unique sur le marché et à sa forme liquide ultra concentrée, ce complément favorise l’endormissement rapide et un sommeil profond, surtout en période de stress professionnel intense. Une solution idéale pour retrouver des nuits sereines.
Comment sortir de la peur du travail ?
- Démystifier sa peur.
- Fixer des objectifs.
- Entamer une thérapie cognitive et comportementale.
- Opter pour la thérapie d’acceptation et d’engagement.
Explorer les racines de sa peur
La 1ère étape pour remédier à cette peur, ce stress avant d’aller travailler consiste à se pencher sur la cause de son angoisse. L’ergophobie, bien qu’irrationnelle dans sa forme, trouve souvent son origine dans un vécu personnel : un échec professionnel traumatisant, une perte de confiance, un traumatisme, ou encore une mésestime de soi peuvent expliquer cette crainte. Identifier ces éléments déclencheurs fait partie du protocole pour calmer le système nerveux et démarrer un travail de fond. Quelques pistes pour se lancer dans cette introspection :
- Reconnaître et accepter sa peur : toute angoisse doit être réceptionnée en étant dénuée de tout jugement. La nommer, c’est déjà en réduire l’emprise.
- Tirer au clair les origines de cette anxiété professionnelle : comprendre ce qui génère l’angoisse (une personne sur le lieu de travail, les missions confiées, les conditions de travail) et quels besoins psychiques ont besoin d’être comblés.
- Exprimer son mal-être : Placer des mots sur ce qui nous ronge libère les émotions refoulées et facilite la régulation émotionnelle.
- S’exercer à la gestion des pics d’angoisse : des techniques de respiration, de relaxation ou de méditation, permettent de faire retomber la pression et de surmonter les crises.
- Implémenter de nouveaux comportements : remplacer les mécanismes d’évitement par des actions concrètes orientées vers le mieux-être. Par ex diviser une tâche en blocs de 25 minutes avec pauses courtes. Remplacer son habitude d’isolement par une demande d’échange ou de feedback.
Se fixer des objectifs professionnels réalistes et motivants
Vouloir se livrer à une bataille contre l’ergophobie passe aussi par la mise en place d’objectifs concrets et mesurés. Se projeter à nouveau dans un futur professionnel redonne du sens et mobilise les ressources personnelles. La stress avant d’aller au travail revêt des formes diverses et variées : certains se noient dans le travail en dépit d’une forte anxiété, d’autres sont sclérosés et bloqués et ne parviennent plus à travailler. Il peut être judicieux de faire appel à un psychologue du travail ou d’accomplir un bilan de compétences, surtout quand la souffrance émane d’une perte de sens ou d’un ennui terrible. Emprunter une autre voie, évoluer dans son poste ou redéfinir ses responsabilités sont autant d’axes d’amélioration. En avançant graduellement, chaque objectif atteint se transforme en un facteur de réassurance et d’élan vers un mieux-être au travail.
Entamer une thérapie cognitive et comportementale (TCC)
La TCC est indiscutablement un des traitements phares pour soigner les troubles anxieux, dont le stress avant d’aller travailler. Cette solution vise à démanteler les pensées dysfonctionnelles à l’origine de la peur et à intégrer des comportements “plus en phase” face aux situations appréhendées. La thérapie s’appuie sur différents leviers complémentaires : identification des croyances anxiogènes, apprentissage de techniques de détente, confrontation graduelle aux situations angoissantes, et renforcement de l’affirmation de soi. Le processus thérapeutique est fragmenté en plusieurs étapes : après l’enseignement des techniques de régulation des réactions de stress (crises de panique), le patient est exposé petit à petit à ses peurs. Le but est de désensibiliser le système émotionnel et d’encourager de nouvelles réactions comportementales dans l’environnement professionnel.
Adopter la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT)
Moins connue du grand public que la TCC, la thérapie d’acceptation et d’engagement a pourtant fait ses preuves dans le traitement des troubles anxieux, des états dépressifs. Cette solution ne cherche pas à tout prix pas à neutraliser les idées ou émotions négatives, mais à transformer la réaction de la personne face à ses “pensées”. La méthode repose sur le principe que la souffrance psychologique est propre à l’expérience humaine (qu’elle endurcit et forge), et qu’apprendre à l’accueillir, sans s’y identifier, permet de se libérer. L’ACT mise sur la flexibilité en incitant le travailleur à se focaliser sur l’instant présent, à accepter ses émotions, et à orienter ses choix vers des actions en adéquation avec ses valeurs viscérales. Ce changement de posture permet de reprendre le pouvoir sur sa vie sans laisser la peur dicter ses décisions.
Préparer son esprit avant la journée de travail
Anticiper dans un esprit positif en enjoué la journée est une aptitude à cultiver. Plutôt que de laisser l’angoisse vous submerger au saut du lit, essayez d’établir un petit rituel mental : par ex, imaginez dans votre esprit 3 choses concrètes que vous pouvez réaliser ou savourer dans la journée (boire un café au calme, exécuter une tâche maitrisée, prendre un bol d’air). Des méthodes de respiration ou de pleine conscience, même courtes (5 mins), peuvent apaiser votre système nerveux. Par ex, la respiration 4-7-8 (inspirer 4s, retenir 7s, expirer 8s) empêche l’accélération du rythme cardiaque et recentre l’attention. Il ne s’agit pas d’être zen à tout prix, mais de sortir du mode panique automatique.
Revoir l’organisation de la matinée
Le stress avant d’aller au travail résulte souvent d’un enchaînement de micro tensions évitables. Préparer ses affaires la veille (tenues, déjeuner, sac) peut marquer une différence. Moins les décisions sont nombreuses à prendre le matin, plus on conserve son énergie mentale intacte pour aborder la journée. Essayez de mettre en place une routine rassurante : se lever à heure fixe, prendre un petit-déj régulier, se tenir à l’écart des écrans et commencer par un moment de relaxation (lecture, silence, étirements). Si la situation le permet, prévoyez un “moment tampon” entre votre domicile et le travail. Ne serait-ce que 10 minutes passées à marcher ou à écouter un podcast agréable peuvent aider à faire la transition mentale. Cela évite d’arriver tendu au bureau.
Symptômes de cette crainte, cette appréhension
- Peur d’aller travailler, crises d’angoisse dès le réveil.
- Crises de panique à l’idée d’avoir de se voir confier des responsabilités ou d’être soumis à des évaluations, de devoir prendre la parole, animer une réunion.
- Évitement des endroits ou des situations en lien avec le travail (transports, team-building, appels, collègues à la machine à café…)
- Symptômes physiques : cœur qui palpite, sueurs, envie de vomir, maux de tête.
Évitement des situations liées au travail
Les personnes en proie à l’ergophobie se démènent pour fuir tout ce qui est inhérent au monde du travail. Cette fuite peut se traduire par des retards répétés, des absences non légitimes, ou même le fait se se soustraire à ses responsabilités professionnelles. Quand ce stress est trop fort, la personne peut ruser et faire semblant d’exécuter des taches, mentir, démissionner sur un coup de tête, ou faire le strict minimum.
Fatigue et trouble du sommeil
Le stress avant d’aller au travail peut faire des ravages sur le repos nocturne et provoquer une kyrielle de troubles du sommeil comme les insomnies. En effet, l’anxiété diffuse détériore chaque jour un peu plus la qualité du sommeil en l’allégeant et en le rendant plus sensible aux stimuli, ce qui provoque des réveils intempestifs. Cette fatigue qui s’accumule peut exacerber la nervosité et vous aspirer dans une spirale infernale où fatigue et stress se conjuguent.
Dépression liée aux angoisses professionnelles
La dépression est un symptôme très frappant chez les ergophobes, les personnes qui appréhendent d’aller travailler. Prendre conscience de l’incapacité de se conformer à la norme sociale et esquiver les responsabilités peut aboutir à une perte de confiance, un complexe d’infériorité et à une certaine vacuité. La personne qui a peur d’aller travailler sent que la situation va s’aggraver et qu’elle risque de se aborder en se croyant inadaptée au système.
Diminution de l’estime de soi
Les personnes ergophobes, qui angoissent avant d’aller au travail se sentent en position d’échec. Elles peuvent avoir l’impression d’être incompatibles avec le monde de l’entreprise et pensent que leur carrière est sur le point de vaciller. Ce complexe d’infériorité peut s’accompagner de la peur du regard critique, du jugement des autres qui eux ne semblent pas stressés par le travail voir épanouis.
Irritabilité et isolement social à cause du travail
L’ergophobie, le stress, la peur à l’idée d’aller travailler peut conduire à une forme d’isolement social. Les individus trouvant cette situation pesante, peuvent devenir plus hostiles, se dérober face aux interactions sociales. La honte peut les pousser à se mettre en retrait, à couper les ponts avec des proches qui leur mettent la pression pour qu’ils trouvent un autre emploi.
Quelles sont les causes de l’ergophobie ?
Le premier malaise de ce stress avant d’aller travailler ou ergophobie est une anxiété incommensurable quand on s’apprête à prendre le chemin du travail. Cette anxiété peut survenir le matin, sur le trajet en voiture ou bien en pensant à la journée de travail qui nous attend. Pour les français, cette peur est liée à :
- La pression de part de ses supérieurs : objectifs, augmentation des cadences (27,7 %)
- La peur d’arriver en retard sur son lieu de travail (25,3 %)
- La crainte de commettre une erreur (18,6 %)
- Le stress d’un échange avec son patron (18,9 %)
Les expériences professionnelles traumatisantes
Un management toxique, tyrannique dans une entreprise où on gère ses équipes par la peur, un acharnement, le fait d’avoir vécu un burn out ou d’avoir subi des échecs professionnels, du harcèlement peuvent déclencher cette peur avant d’aller travailler. Les relations tendues au travail amplifient également ce stress. Travailler au contact de collègues malveillants, ou sous les ordres d’un supérieur injuste ou instable, génère une vigilance de tous les instants, voire une peur. Quand les objectifs sont flous ou que les priorités évoluent sans arrêt, cela accentue encore l’insécurité.
La pression sociale au travail
Les injonctions démesurées de la société (gravir rapidement les échelons, passer cadre, obtenir une promotion, évoluer coute que coute, prendre du galon), la peur de ne donner satisfaction ou le besoin de repousser ses limites pour se fixer de nouveaux défis peuvent générer une anxiété disproportionnée face au travail. Anticiper des conflits, des critiques ou des faux pas avant même qu’ils ne se produisent provoque un tourbillon mental épuisant. Cette anticipation négative, souvent irrationnelle, alimente une peur chronique du quotidien professionnel.
Des troubles psychologiques sous-jacents
L’ergophobie peut découler d’autres troubles anxieux, comme la phobie sociale, l’anxiété généralisée. Certaines pathologies peuvent en effet surexposer les individus. Si il existe un terrain dépressif ou une hypersensibilité, l’environnement professionnel peut alors s’apparenter à un milieu hostile et miné. En France, encore trop peu d’importance est accordé au bien être et à la santé mentale, les travailleurs présentant des troubles psychiques sont donc en première ligne face à ce stress. Certains individus, plus émotifs, fragiles sont plus susceptibles de développer cette peur.
Education
Si vos parents ont été autoritaires, pointilleux et perfectionnistes valorisant la réussite scolaire à outrance, ils ont contribué à faire naitre chez vous une phobie scolaire. Celle-ci aura alors tendance à rejaillir sur votre parcours dans le futur et, par extension, sur votre vie professionnelle. Les anxiétés proviennent généralement de 2 causes. La 1ère puise sa source dans l’enfance, dans la manière dont le parent a éduqué l’enfant à prendre confiance en lui, à s’épanouir et à cultiver l’estime de soi. La 2ème cause cible un éventuel traumatisme au travail.
Organisation et rythme de vie
Le stress matinal avant de prendre la route du travail peut aussi être le fruit d’une organisation de vie déséquilibrée. Un sommeil insuffisant ou superficiel lorsqu’on rumine la nuit rend le réveil plus difficile et fait baisser notre seuil de tolérance au stress. Le cerveau perd alors son aptitude à gérer les émotions. Les routines matinales précipitées aggravent les choses : se lever en retard, courir après l’heure, sauter le petit déjeuner, affronter les bouchons ou les transports bondés… tout cela alimente une sensation d’oppression.
Valeurs et motivation
Quand nos tâches sont vides de sens, ou quand les missions paraissent à des années lumières de nos valeurs personnelles, une usure morale s’installe. On peut ressentir un vide, une désillusion qui rend chaque journée passée à travailler infernale. Le manque de perspectives d’évolution, l’impression de végéter, nourrit aussi ce malaise. Le décalage entre ce que l’on est et ce que le travail requiert est générateur d’un stress profond.
Quelles sont les conséquences de l’ergophobie sur la vie quotidienne ?
Les personnes stressées, angoissées avant d’aller au travail rencontrent un grand nombre d’écueils : difficulté à trouver une certaine stabilité, à conserver un emploi, à en trouver un autre, ce qui les exposer à une situation de précarité. D’un point de vue social, ces personnes peuvent se replier sur elles-mêmes, se retrancher chez elles et fuir les relations familiales et amicales.