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Stress chronique : solutions, symptomes

Le stress chronique constitue une réaction durable du corps exposé à une situation désagréable ou une jugée périlleuse. Le stress n’est pas une banale sensation, il induit une réponse cérébrale face à l’agression ressentie. Ce mécanisme accroit la libération de corticoïdes. Ces hormones émettent des messages adressés à votre organisme qui est alors en état d’alerte. Quand le stress s’installe durablement, il peut être qualifié de chronique. L’abondance des hormones du stress et son caractère continu engendre des modifications structurelles du cerveau.

Vous pouvez être touché par un stress aigu lors d’un évènement particulier que vous redoutez : un examen, un entretien, une prise de parole. Ce type de stress est ponctuel. Il ne persiste pas quand l’évènement arrive à son terme. Quand le stress ne se dissipe pas et semble permanent, vous subissez une situation anxiogène prolongée : pas de doute il s’agit du stress chronique. Un cercle vicieux s’opère alors, plus vous stressez, plus vos insécurités grandissent, plus vos pensées obsessionnelles alimentent et entretiennent votre état. Votre comportement s’altère alors et vos émotions dictent votre ligne de conduite. La personne victime de ce trouble est souvent à cran, sur la défensive, émotionnellement instable, épuisée, agitée, en proie à des manifestations physiques (migraines, troubles digestifs, troubles du sommeil…) ou encore confuse (sentiment de se noyer dans un verre d’eau, de surnager, mémoire défaillante).

Quels sont les symptômes, quelles sont les conséquences du stress chronique ?

Les symptômes du stress chronique peuvent varier d’un individu à l’autres (antécédents, personnalité, environnement). Toutefois, la plupart des personnes souffrant de stress chronique reportent des symptômes similaires. Le stress chronique peut se traduire par une cohorte de symptômes : maux de tête, rougeurs, fatigue, troubles digestifs, hyperventilation, troubles de l’humeur, anxiété, colère, troubles du sommeil, tremblements, nausées…

Troubles de la mémoire, de la concentration : altération des neurones

Ce type de stress prolongé affecte la neuroplasticité : les synapses qui assurent la connexion entre les neurones et le passage des neurotransmetteurs perdent en plasticité. En effet, il réduit la quantité de neurones qui sont impliquées dans le traitement de l’information. Il enraye la formation de nouveaux neurones. Le stress chronique peut atrophier l’hippocampe, une aire cérébrale qui occupe un rôle prépondérant dans la mémoire épisodique. Le déséquilibre qui en découle peut entrainer une anxiété générale, et augmenter la prévalence des pathologies mentales.

Il affecte également la mémoire dite spatiale, qui comme une boussole nous aide à nous remémorer des emplacements, mais ce type stress touche aussi la mémoire à court terme. Des études (1) conduites sur des rongeurs ont montré que le cortisol, l’hormone du stress réduisait les synapses, ce qui se traduisait par des difficultés de mémorisation. Des chercheurs se sont également intéresses à l’autophagie (2), un mécanisme qui assure le survie cellulaire par le biais de l’élimination des cellules qui dysfonctionnent afin de garantir le fonctionnement correct du cerveau. Les études suggèrent que l’autophagie peut précipiter la mort cellulaire dans des situations de stress chronique.

Manger gras, trop sucré, prise de poids : lien avec le stress chronique

Le cortisol libéré lors du stress chronique exacerbe l’appétit. Se réfugier dans le nourriture pour trouver une parenthèse enchantée, un réconfort est souvent symptomatique du stress chronique qui peut ouvrir la voie à des comportements compulsifs, obsessionnels. L’alimentation devient alors un moyen d’apaiser ses craintes, ses peurs. Le cortisol, l’hormone du stress joue un rôle prépondérant dans le métabolisme et le stockage des graisses. En effet, quand le cortisol plafonne à un seuil trop élevé, il augmente le stockage de la graisse surtout au niveau de du ventre. Pourquoi ? car les cellules qui emmagasinent les graisses situées près de l’estomac possèdent plus de récepteurs pour le cortisol que sur les autres zones.

Les neurones réagissant au stress nommés CRH démultiplient l’envie de glucides. Une étude (3) a été menée, quand ces neurones étaient activées, les rations sucrées étaient consommées en quantité 3 fois plus importante qu’en situation normale. Ce phénomène s’explique également à cause de la localisation des hormones du stress, logées dans les cellules gustatives impliquées dans la détection de produits sucrés. Face à cette attraction irrésistible pour le sucre, notre consommation augmente et le risque de prendre du poids semble inéluctable. La prise de kilos passe également par un mécanisme physiologique en réaction au stress chronique : quand nous sommes tout le temps stressés, notre taux de glycémie croit. En effet, le stress chronique incite nos réserves à libérer du sucre pour maintenir notre corps en état d’alerte. Quand il perdure, une vaste proportion de sucre dans le sang finit par se transformer en graisses.

Effets sur l’humeur, la déprime

En cas de stress chronique, le cortisol est sécrété pour permettre à l’organisme de s’adapter. Cette libération accroit l’activité des neurones sérotoninergiques qui sécrètent massivement la sérotonine. Cette libération excessive et anormale va finir par tarir la sérotonine qui sera plus faible par la suite. Or, la sérotonine est un neurotransmetteur indispensable pour lutter contre les humeurs dépressives. Le cortisol perturbe également la transmission entre les neurones en stoppant les récepteurs stimulés par la sérotonine. La sérotonine est peu libérée, sa faible concentration influe donc sur l’humeur. Une autre hormone est également sécrétée en cas de stress chronique : la corticostérone. Cette dernière fait varier à la baisse le niveau de dopamine dans le cerveau ce qui peut donc conduire à des troubles de l’humeur, voir à une dépression.

Autre phénomène soulevé par une étude (4) : le stress diminuerait l’étanchéité de la «barrière hémato-encéphalique». Celle ci fait office de rempart, elle est constituée de cellules juxtaposées les unes sur les autres et agrégées par une protéine qui cimente cette barrière. Son rôle est de préserver le cerveau contre des bactéries ou des microbes qui pourraient se trouver dans le sang. Selon cette étude, le stress chronique réduit la fonction protectrice de cette barrière. Il favoriserait ainsi le passage de “contaminants” qui provoqueraient une inflammation dans le cerveau synonyme de troubles dépressifs.

Stress chronique et baisse d’immunité

Des chercheurs (5) ont découvert que des récepteurs inhibaient la réponse de certaines cellules immunitaires appelées Natural Killer capables de détruire des cellules infectées. En cas de stress chronique, ces récepteurs empêchent ces cellules défensives de produire une protéine nécessaire à l’élimination des virus (cytokine). Ces cellules sont alors davantage exposées à des réponses immunitaires excessives pouvant mener à une inflammation. Les hormones produites lors de situations anxiogènes (adrénaline, cortisol) contribuent également à une réduction du nombre et de l’activité des cellules immunitaires. Les conséquences sont désastreuses, car ces cellules sont primordiales. En effet, leur mission centrale consiste à détruire les agents infectieux ainsi que les cellules contaminées, d’où leur importance. Les personnes stressées sont alors plus vulnérables aux virus, aux infections virales (grippe, gastro, angine).

Des chercheurs du Centre d’Immunologie de Marseille ont dirigé une étude en ce sens (6). Ils ont analysé 2 groupes de rongeurs : l’un soumis au stress prolongé et le second n’y étant pas soumis car dépourvu des récepteurs. Ils ont découvert que le pourcentage de résistance aux maladies était 90% plus haut chez ce dernier groupe ! Pour le groupe exposé au stress durable, les globules blancs augmentaient, signe de la présence d’une inflammation. Le nombre de cellules immunitaires dans le sang et leur activité baissaient. Le système immunitaire se retrouvait donc fragilisé.

Troubles digestifs

Le stress peut impacter notre système digestif sur plusieurs plans. Lors d’une étude (7) chez des personnes dont la gastroentérite était causée par une bactérie, les chercheurs ont découvert que la capacité des patients à gérer leur état nerveux avant l’infection était un facteur important dans le non-développement du Syndrome de l’intestin irritable. Les patients ayant des niveaux plus élevés d’anxiété, étaient à plus grand risque de développer cette pathologie. Le stress chronique intensifie la production de sécrétions dans l’estomac. Il augmente également les risques de reflux gastro-œsophagien.

Il faut rappeler que la communication entre l’intestin et le cerveau est bidirectionnelle. Dès lors, il peut avoir une incidence sur le système digestif et le microbiote intestinal, entraînant des inconforts et gênes (ballonnements, crampes intestinales, troubles digestifs). En cas de situation stressante, notre corps s’emballe (respiration, rythme cardiaque) l’oxygène est alors en priorité destinée aux muscles suivant une forme de mécanisme de défense. L’activité digestive est donc ralentie. Le contenu de l’estomac se vide alors plus lentement. Toutefois, la vitesse de passage des aliments à travers les intestins peut s’accélérer : la combinaison de ces 2 actions provoque des douleurs abdominales.

Maux tête amplifiés par le stress durable

Les maux de tête (céphalées) peuvent être amplifiés par le stress chronique. Dans certains cas, des céphalées peuvent être le symptôme d’un état de surmenage, elles peuvent se déclarer suite à un stress intense et durable comme celui subi dans le cadre du travail. Le stress continu peut provoquer des tensions musculaires qui peuvent se traduire par des sensations de lourdeurs, de compressions.

Une étude (8) a mis en lumière le rapport entre maux de tête et stress. Selon cette analyse, les migraineux ont mentionné ressentir un échelle de stress de 62 sur 100, ceux frappés par les céphalées de tension ont fait part d’un score de 52 sur 100. Les conclusions ont démontré quelque soit le type de mal de tête, des forts niveaux d’anxiété sont corroborés à un plus grande fréquence mensuelle des maux de tête. Le repos physique et intellectuel, la relaxation sont alors recommandés pour atténuer ces maux de tête.

Hypertension/ problèmes cardiaques en rapport avec le stress chronique

Le stress peut resserrer les vaisseaux sanguins qui irriguent le cœur, et contribuer au développement d’une réaction inflammatoire intense. Le stress chronique accroit les risques cardiovasculaires, il peut également aggraver l’hypertension artérielle, entrainer des changements lipidiques qui font grimper le mauvais cholestérol. La Fédération Française de cardiologie affirme que les personnes en situation de surmenage au travail ont 40 % de risque supplémentaire de développer des maladies cardiovasculaires. La libération de lipides dans le sang pour apporter un regain d’énergie finit par les transformer en cholestérol. Les plaquettes qui sont impliquées dans la coagulation, sont alors plus « collantes » et forment des dépôts sur les parois des artères.

Les chercheurs (9) ont observé que les réactions de stress étaient corrélées à un risque accru de 64% de diverses formes de maladies cardiovasculaires. Le stress chronique subi au travail représente 23 % de risques supplémentaires d’être frappé par un accident cardio-vasculaire selon une enquête de grande envergue conduite par différentes équipes scientifiques (dont l’Inserm).

Stress chronique et problèmes cutanés : vieillissement et rougeurs

Le cortisol sécrété en cas de stress chronique entraine une surproduction de sébum qui obstrue les pores et favorise l’apparition d’imperfections. Cette hormone entraine une diminution de la fabrication de l’acide hyaluronique se traduisant par une accélération de la formation des rides. Le stress altère aussi la barrière cutanée en l’asséchant et en la fragilisant tout en affaiblissant sa résistance face aux radicaux libres. Le système biologique de réponse au stress, l’axe appelé HHS , reliant le système nerveux central au système endocrinien est donc perturbé en cas de stress chronique.

Des études ont également montré que, chez des patients atteint de dermatite atopique, cet axe HHS était déréglé (10). Le corps va alors produire des messages chimiques circulant entre la barrière cutanée et le système nerveux. Ces messages vont exercer une influence sur la fabrication de collagène, de sébum, sur la pigmentation… Les cellules cutanées vont sécréter des molécules de l’inflammation qui vont alors se retranscrire sur l’aspect de votre peau. Résultats : modification du PH de la peau, affinement de la peau, rougeurs, aggravation de certaines maladies comme l’eczéma ou le psoriasis.

Les insomnies, la fatigue : un symptôme du stress chronique

Vous avez du mal à vous endormir, vous vous réveillez au milieu de la nuit en sueur ? Vous passez votre nuit debout à ruminer, ou vous vous réveillez à l’aube sans pouvoir vous rendormir ? La mélatonine, véritable hormone du sommeil peut avoir un rôle essentiel dans le sommeil. Son taux augmente quand le taux de cortisol diminue. Mais si vous souffrez d’anxiété chronique, vous sécrétez du cortisol en excès dans la journée, mais aussi le soir, et votre taux de mélatonine est en déficit. Vous pouvez alors souffrir de troubles du sommeil, voire des insomnies qui ne font que nourrir votre état anxieux. Les conséquences d’un sommeil altéré sont nombreuses : irritabilité, épuisement physique et psychique, manque de concentration. Depuis le début de la crise covid, plus de 1 Français sur 2 déclare que son stress s’est accru, et près de 1 sur 2 (42%) reconnait que la qualité de son sommeil s’est détériorée. Il existe donc un rapport étroit entre stress et sommeil. Parmi les personnes étant en état de stress, seulement 55 % sont satisfaites de leur sommeil (11). Cette insatisfaction s’explique par le mécanisme qui s’enclenche face au stress. En effet, ce dernier booste la fabrication d’hormones (adrénaline puis cortisol) qui stimulent l’état d’éveil et la libération des ressources énergétiques.

Solutions, traitements conte le stress chronique 

En cas de stress chronique, nous sommes parfois démunis, livrés à nous-même. La quête de traitements, de solutions est alors souvent une traversée du désert. On se sent pris dans un piège inextricable et les solutions, traitements sont parfois lourds et peuvent être dissuasifs. Si vous souffrez de stress chronique la première solution réside dans la prise en charge, l’écoute, la prise de parole : l’extériorisation est le préambule, un préalable à tout traitement. Vous pouvez commencer par consulter votre médecin traitant ou un psychiatre qui pourra évaluer la situation.

Ces solutions peuvent être envisagées pour traiter votre problème :

  • La solution thérapeutique : médecin, sophrologue, psychologue, naturopathe, hypnothérapeute.
  • La solution médicamenteuse sur une durée limitée : anxiolytiques, antidépresseurs.
  • Des solutions naturelles : aromathérapie, homéopathie, phytothérapie, compléments alimentaires.
  • Un changement de rythme et de mode de vie (régime alimentaire équilibré, reprise du sport).
  • Des exercices de relaxation : des solutions comme la méditation, le yoga, la respiration.

Les compléments alimentaires anti stress : des solutions naturelles

Le complément incontournable, “Epuisement” constitue une solution imparable pour vaincre le stress chronique. Ce complément anti stress est devenu le fer de lance du laboratoire Lavilab spécialiste des compléments anti-stress. Les prouesses de ce complément sont étayées par une étude clinique publiée dans une revue sérieuse, étude s’étant déroulée au CHU de Bordeaux. Ce complément est prescrit en cas de burn out professionnel, parental, de surmenage. Epuisement est un complément qui s’attaque au stress chronique et à ses symptômes comme la fatigue, la dépression. Il s’agit d’un véritable traitement de fond pour se débarrasser du stress persistant. Le complément Epuisement constitue une alternative aux traitements médicamenteux, aux solutions chimiques. Sans accoutumance et sans effets secondaires, ce complément anti-stress est emprunt de naturalité.

En effet, Lavilab a mis un point d’honneur a le formuler en se tournant vers des actifs sains et dont l’efficacité n’est plus à prouver. Cette solution contre le stress chronique comprend de l’Eleuthérocoque une plante adaptogène vantée pour ses nombreux mérites. Elle améliore la résistance de l’organisme face au stress. Elle est recommandé si votre état entraîne une fatigue physique et une baisse de vos performances intellectuelles. Cette plante apporte également un coup boost et de vitalité pour vous stimuler et vous aider à reprendre le contrôle. Ce complément renferme également du Lactium, un actif à la pointe de l’innovation qui vous procurera relaxation, sérénité et bien être. Vous vous sentirez apaisés, moins nerveux, plus posés. Ce complément améliore aussi la qualité du sommeil, il vous aide à combattre les ruminations, les idées fixes fréquentes en cas de stress chronique.

Les différentes solutions thérapeutiques pour traiter le stress chronique

La solution de la thérapie comportementale et cognitive 

Cette solution s’appuie sur une démarche scientifique. Elle consiste à transformer ou remplacer un comportement inadapté ou problématique souvent appris dans des situations spécifiques. Par de nouveaux apprentissages, le patient pourra limiter ses angoisses, son anxiété. Le thérapeute guide le patient dans son nouvel apprentissage par la construction d’une stratégie adaptée pour se défaire du stress chronique. Cette solution regroupe différentes méthodes comme la désensibilisation systématique de Wolpe : le thérapeute incite le patient à la relaxation puis dresse une liste de stimuli par thème et selon le degré d’anxiété qu’ils génèrent. Ensuite, il doit visualiser le stimulus le moins anxiogène. Quand il est capable de se le représenter sans ressentir la moindre anxiété, il pourra aller crescendo en passant à un stimulus un peu plus stressant.

Autre méthode : l’exposition avec prévention de la réponse. Avec cette solution, le patient est exposé à un stimulus anxiogène, ensuite, le thérapeute lui demande ne pas reproduire son comportement habituel mais de le remplacer par un autre. Progressivement, le thérapeute donne des pistes pour aider le patient à surmonter des situations anxiogènes. La thérapie cognitivo-comportementale part du postulat qu’une vaste majorité des troubles psychologiques sont générés par des pensées négatives. En résumé : ce que vous pensez cause ce que vous faites ou ressentez.

La solution de la programmation neurolinguistique 

La méthode PNL se base sur un fondement selon lequel les individus qui résistent au stress partagent un comportemental similaire. Les outils PNL visent à transformer les schémas de pensées. Ils visant à tordre le cou aux croyances limitantes qui vous font perdre confiance en vous et sont anxiogènes. Les sempiternels “je n’y arriverai pas” “ce n’est pas pour moi” “je ne suis pas sur de moi” nourrissent pernicieusement votre anxiété. La solution de la PNL induit de nouveaux modes de raisonnement via un processus de modélisation de l’esprit.

Cette thérapie débute par une introspection sur vos peurs, vos craintes, vos fêlures. Ensuite, le professionnel recourt à la technique de l’ancrage. L’ancrage permet de trouver en son for intérieur un havre de paix. Cette quête d’un cocon reposant permettra de mieux maitriser son stress au quotidien. Autre méthode utilisée : la technique “Swish”. Elle consiste à intervertir une réaction au stress par une sensation plaisante en programmant votre cerveau à passer d’un état d’esprit à l’autre à l’aide de la visualisation.

La sophrologie, une solution basée sur la respiration et la relaxation

Cette solution consiste à apprendre à se connaitre en se délestant des somatisations pour atténuer les symptômes du stress chronique. La sophrologie se base sur des exercices respiratoires et d’autres méthodes qui s’appuient sur la conscience du corps afin de développer des pensées positives. La personne atteinte de stress s’entraine à visualiser son corps pour glisser lentement vers un état de relaxation et lâcher-prise. Cette discipline d’élévation de la conscience contribue au ciblage de la pathologie psychosomatique et vise au rééquilibrage émotionnel. Les techniques de relaxation via la respiration sont bénéfiques, car quand on souffre de stress chronique, la respiration semble « bloquée », le corps semble sclérosé, crispé. Des chercheurs de Stanford ont d’ailleurs mis en évidence le le rapport entre respiration et relaxation via la stimulation de neurones chargé de réguler une aire cérébrale impliquée dans l’anxiété (12).

Quand le stress s’installe, le système nerveux végétatif active le mode « fuite ou combat ». Cette réponse s’exprime en présence d’un danger illusoire, que nous dramatisons au quel on ne peut échapper, et contre lequel on ne peut livrer un combat physique ! Grâce à des exercices de respiration et de visualisation, il est possible de stimuler l’ennemi juré du stress : le système nerveux parasympathique, capable d’apaiser cette décharge d’adrénaline et de noradrénaline !

Les solutions naturelles contre le stress chronique

Une bonne alimentation : une solution simple

Pour atténuer les effets du stress chronique, le premier combat à mener est dans l’assiette. Une alimentation se composant d’aliments réputés pour leurs vertus anti-stress vous aidera à combler vos carences en minéraux, acides aminés précurseurs d’hormones régulatrices du stress. Tout d’abord misez sur la tyrosine. Cet acide aminé constitue un solide précurseur de l’hormone la dopamine. La corticostérone libérée en cas de stress fait varier la concentration de dopamine. C’est la première hormone a être tarie lorsque le stress perdure. Choisissez également des aliments riches en tyrosine ! Où trouver cet acide aminé ? Dans l’avocat, les amandes, les œufs. La tyrosine est idéal en cas de stress chronique car ce dernier peut faire chuter les niveaux de noradrénaline dans le cerveau. Les oméga 3 sont également essentiels pour réguler l’anxiété.

Des chercheurs de l’Inra et de l’Inserm se sont aperçus que chez les rongeurs une faible consommation d’Oméga 3 faisait grimper leur stress, d’où l’intérêt de se supplémenter. Vous pouvez aussi consommer du tryptophane, un acide aminé précurseur de la sérotonine qui vous procurera une sensation de bien être et contribuera à l’amélioration de la qualité de votre sommeil souvent compromise en situation de stress chronique. Vous pouvez le trouver dans les laitages : yaourt, fromage, lait. Ne faites pas non plus l’impasse sur le magnésium, le minéral anti-stress par excellence.

En effet, les personnes en carencées en magnésium sont nombreuses à reporter des symptômes comme l’anxiété, la nervosité. De plus, le stress chronique appauvrit les réserves en magnésium ce qui contribue à entretenir un véritable cercle vicieux. Ce minéral est fortement présent dans le cacao, les noix, le chocolat noir, les noisettes. Si votre alimentation ne vous offre pas un apport suffisant, vous pouvez optez pour un complément alimentaire comme le complément Magnésium Ultra.

Le sport un remède contre le stress chronique

Le sport représente une solution efficace pour se détendre. L’activité physique libère des hormones du bien-être, les endorphines qui permettent de mieux gérer le stress au quotidien, de réduire l’anxiété et d’apaiser le sommeil tourmenté en cas de stress chronique. L’activité physique contribue à la baisse du taux de cortisol et apporte un soulagement psychologique. Elle apporte un renfort au cœur, à la sphère respiratoire ou au système circulatoire. L’oxygénation des muscles est alors optimale ce qui contribue à une décontraction musculaire nécessaire en cas de stress où le corps a tendance à se crisper. On estime que 30 minutes de sport sont nécessaires pour que l’endorphine se libère et qu’elle prodigue des effets bénéfiques et relaxants. Des recherches (13) ont permis d’établir une connexion entre le stress chronique et un afflux sanguin réduit vers le cerveau, surtout dans les zones reliées au traitement des émotions, comme le cortex préfrontal. En boostant l’afflux sanguin en direction du cerveau, l’exercice physique contrerait les effets du stress chronique.

Un sommeil de qualité pour mieux gérer le stress chronique

L’augmentation du cortisol (hormone du stress) est source d’hyperactivité du système d’éveil. Il favorise donc les réveils nocturnes en fragmentant la nuit de sommeil et diminuant le caractère réparateur du sommeil. Le fait de mal dormir accentue le stress (pensées, ruminations, inquiétudes…). Réussir à dormir suffisamment pour être forme peut alors virer à l’obsession et mettre vos nerfs en pelote. Pour mieux dormir, il faut jouer sur 2 tableaux : la durée d’endormissement et la qualité du sommeil (profondeur, caractère réparateur, et peu de réveils nocturnes). Pour vous aider à mieux dormir en situation, vous pouvez recourir à la mélatonine, car le stress chronique est connu pour affaiblir la sécrétion naturelle de cette hormone du sommeil. Un complément alimentaire peut donc vous aider à rééquilibrer votre production de mélatonine.

Découvrez le complément Sommeil Flash. Ce complément à la mélatonine se présente sous forme de spray. A absorption rapide, cette solution favorisera l’endormissement. Autres substances qui peuvent vous aider à dormir en cas de stress chronique : la l-théanine et la glycine. Elles favorisent la relaxation mentale, le lâcher prise propices à un sommeil profond et réparateur. Vous les trouverez dans la formulation du complément Sommeil Ultra, un complément alimentaire améliorant la qualité du sommeil. Ce complément a fait l’objet d’une étude clinique et d’un test d’usage dont les résultats sur le sommeil indiquent une efficacité remarquable : vous auriez tort de ne pas l’essayer.

La méditation : une solution apaisante

Cette discipline constitue une solution pour réduire les effets du stress chronique. Selon une méta-analyse de 47 études (14), méditer aurait un effet substantiel sur le niveau d’anxiété. Des chercheurs ont mis en évidence que le suivi d’un programme de méditation de pleine conscience prodiguait des effets semblables à ceux délivrés lors de l’utilisation d’un antidépresseur.  Des études portant sur la méditation de la pleine conscience (cycle MBSR) ont été menées sur des salariés : après 8 semaines de pratique, la fatigue psychique, l’anxiété, la fatigue émotionnelle étaient en baisse.

Selon une autre étude d’Oxford ; la relaxation augmenterait de près de 58%, le stress baisserait de 40% grâce à des cours de méditation à raison de 10 sessions étalées sur une période de 4 semaines. En 2021, des experts (15) du Max Planck Institute for Human Cognitive and Brain Sciences ont communiqué sur leurs travaux de recherche, ils ont découvert que la quantité de cortisol présente dans les cheveux des individus qui avaient pratiqué de façon régulière la méditation (sur une période de 9 mois) avait diminué de 25 %. Pour vous détendre et lâcher prise, adonnez-vous à des exercices de méditation, si vous êtes novice, n’hésitez pas à suivre des tutoriels, des cours en lignes pour apprendre à vous relaxer.

Sources :

(1) Memory at odds with emotion is the impact necessarily negative. 2003 Françoise S. Maheu et Sonia J. Lupienn.

(2) 2019 Jun 24. Autophagic death of neural stem cells mediates chronic stress-induced decline of adult hippocampal neurogenesis and cognitive deficits Seonghee Jung 1Seongwon Choe.

(3)  2018Activation of AMPK-Regulated CRH Neurons in the PVH is Sufficient and Necessary to Induce Dietary Preference for Carbohydrate over Fat. Shiki Okamoto Tatsuya Sato.

(4) Nature – Neuroscience, par Caroline Ménard, de l’UL, et Scott J. Russo, de l’Université Mount Sinai.

(5) Elisabeth Wieduwild, and al. β2-adrenergic signals downregulate the innate immune response and reduce host resistance to viral infection. J Exp Med (2020) 217 (4): e20190554.

(6) β2-adrenergic signals downregulate the innate immune response and reduce host resistance to viral infection.  Wieduwild E, Girard-Madoux MJ, Quatrini L, Laprie C, Chasson L, Rossignol R, Bernat C, Guia S, Ugolini S. J Exp Med., 2020 , 217(4), PMID: 32045472.

(7) Mayer, EA. The neurobiology of stress and gastrointestinal disease. Gut 2000;47;861-869.

(8) The association between stress and headache. A longitudinal population-based study. Sara H SchrammSusanne MoebusNils LehmannUrsula GalliMark ObermannEva BockMin-Suk YoonHans-Christoph DienerZaza Katsar.

(9) Stress related disorders and risk of cardiovascular disease: population based, sibling controlled cohort study. BMJ 2019365 doi: https://doi.org/10.1136/bmj.l1255 (Published 10 April 2019)Cite this as: BMJ 2019;365:l1255

(10) Psychological Stress Deteriorates Skin Barrier Function by Activating 11β-Hydroxysteroid Dehydrogenase 1 and the HPA Axis Sung Jay ChoeDonghye Kim.

(11) https://institut-sommeil-vigilance.org/wp-content/uploads/2018/12/Actu-Carnet-Sommeil-.pdf – INSV).

(12) Stanford Medicine. Study shows how slow breathing induces tranquility.

(13)The brain’s hemodynamic response function rapidly changes under acute psychosocial in association with genetic and endocrine stress response markers. Immanuel G Elbau , Benedikt Brücklmeier.

(14) Mindfulness online: an evaluation of the feasibility of a web-based mindfulness, anxiety and depression Adele Krusche

(15) Contemplative Mental Training Reduces Hair Glucocorticoid Levels in a Randomized Clinical Trial”, Psychosomatic Medicine, octobre 2021.

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