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Stress au volant, angoisses au moment de conduire

Vous êtes stressés à l’idée de prendre le volant ? L’anxiété monte d’un cran avant de conduire ? Ce stress est amplifié quand vous ne prenez pas l’itinéraire habituel, que vous êtes pressés ou bien que l’axe que vous empruntez est très engorgé ? Difficile de garder son calme avec des automobilistes qui prennent tous les risques et des libertés avec le code de la route : véhicule qui vous suit de près, queue de poisson. Conduire peut mettre nos nerfs à rude épreuve et nous faire perdre notre sang froid. Zoom sur la peur au volant

D’après une étude menée par TomTom et l’association pour la Prévention Routière :

  • 27 % des conducteurs français ressentent du stress quand il sont au volant.
  • 62 % déclarent être stressés par les comportements des autres.
  • Pour réduire crises d’angoisses et de panique, les conducteurs sont 69 % à s’équiper d’un GPS, et 66 % se reposent sur les assistants à la conduite.

La peur de conduire porte le nom d’amaxophobie. Cette crainte se mesure à différents degrés. Elle peut alors s’apparenter à une “banale” peur de prendre le volant et dans des formes plus extrêmes à une angoisse de se retrouver à l’intérieur d’un véhicule motorisé. Les causes de ce stress sont difficiles à établir. Certains psychiatres considèrent que ces comportements peuvent être héréditaires, soit résulter d’un traumatisme (accident, accrochage, perte d’un proche décédé dans un accident) ou bien découler d’un manque de confiance, d’une conduite jugée approximative par le conducteur qui ne se sent pas assez réactif.

Quels sont les symptômes du stress, de la peur de conduire ?

Le stress lors de la conduite se manifeste par une multitude de symptômes : une crispation de tout le corps, le conducteur est parfois collé au volant et manque de souplesse dans ses mouvements car il est comme tétanisé. Autres signes : des tremblements, une pâleur extrême, le cœur qui palpite et des bouffées de chaleur, une vision qui devient trouble, une irritabilité exacerbée (appelée road rage en anglais : vociférations, insultes)

Des solutions pour lutter contre la peur, les angoisses au volant

Pour mieux gérer sa peur de conduire, vous pouvez avant de prendre le volant ou pendant le moment critique suivre des exercices de relaxation que vous pouvez pratiquer directement sur votre siège auto. Souvent ces exercices sont basés sur la maitrise de son souffle de sa respiration, simples ils sont à la portée de tous.

La peur de conduire peut parfois nous pousser à éviter de nous retrouver dans la situation du conducteur. Ainsi, en conduisant moins on perd en pratique et on appréhende encore davantage de devoir reprendre le volant. Parfois ce stress témoigne d’un manque de pratique, de connaissance du code, où de doutes. Il peut alors être utile de reprendre des cours auprès d’enseignants de la conduite pour vous rassurer et adapter votre conduite.

Ils pourront vous délivrer les bonnes pratiques pour vous aider à mieux contenir vos émotions et à mieux réagir dans des situations que vous jugez déplaisantes. Dans des cas de figure concrets, ils vous permettront de mieux gérer les urgences, les imprévus. En observant vos réactions, le moniteur sera en mesure d’identifier les principaux axes à travailler et les mauvaises habitudes que vous avez prises qui ne font qu’amplifier votre stress et votre anxiété. Comment mieux anticiper ? Conduite moins nerveuse.

Complément alimentaire pour se détendre au volant sans effets secondaires comme la somnolence

Découvrez la solution No Stress Flash qui est déjà préconisée en cas du passage du permis de conduire. Ce complément alimentaire anti stress naturel à base d’extrait de végétaux est soutenu par une étude clinique qui démontre son efficacité redoutable pour traiter les pics de stress et les angoisses. Ces petits comprimés feront baisser votre taux d’hormone du stress et vous épargneront les symptômes courants comme les tremblements, les bouffées de chaleur, le brouillard mental. De plus, ce complément n’engendre pas d’effets secondaire, il calme et apaise sans effet sédatif.

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Hypnose : un moyen efficace d’éliminer votre peur de conduire 

Pour déstresser et prendre le volant l’esprit serein. Laissez vous tenter par l’hypnothérapie. Les marqueurs de notre histoire », à savoir notre culture, nos péripéties familiales et professionnelles, nos peines, douleurs ou nos traumatismes sont enregistrés dans notre inconscient et dictent notre façon d’agir au quotidien. Nous nous comportons donc sous l’impulsion de notre « inconscient ». De ce fait, nous répétons toujours les mêmes réactions comme si ces dernières étaient gravées, imprimées en nous pour toujours.

A l’aide des suggestions verbales du thérapeute, les patients stressés s’évadent et accèdent alors à leur « moi ». Ils font alors ressurgir l’objet de leurs tourments. Ensuite, l’objet de leurs angoisses est remplacé par des perspectives nouvelles qui s’ancrent dans le moment. En cas de stress post trauma, le traitement par l’hypnose permet de “rompre” le lien entre ce souvenir difficile et l’émotion négative associée. Ainsi, cette solution vise à rendre ce souvenir neutre ou déchargé d’affect. Vous n’aurez alors plus besoin de vous en protéger avec le mécanisme d’autodéfense que représente le stress.

Respiration abdominale pour rester zen au moment de conduire

Si le stress vous submerge car vous avez encore des kilomètres à parcourir en voiture, pas de panique.

  • Asseyez vous dans votre véhicule.
  • Fermez les yeux et…respirez.

Il ne s’agit pas de votre respiration habituelle mais d’une respiration dit ventrale, abdominale pour vous réoxygéner et contrôler vos émotions. Ainsi, notre organisme, notre sang et notre cerveau sont mieux irrigués. C’est d’ailleurs celle adoptée spontanément par les nouveaux nés. Elle consiste à se relaxer en posant à plat la paume de votre main sur votre ventre et à inspirer en le gonflant. Ensuite, bloquez votre respiration quelques secondes avant d’expirer l’air qui provoque ce gonflement. Au delà du fait que cette solution favorise l’apport d’oxygène à vos cellules, cette technique de relaxation fait largement baisser la production de noradrénaline une des hormones responsables du stress. La dopamine, la sérotonine et les endorphines (hormones synonymes de bien-être) sont essentiellement sécrétées lors d’une séance de respiration diaphragmatique.

La thérapie cognitivo comportementale contre le stress, l’anxiété avant de conduire

Identifier les origines enfouies de sa peur en faisant appel à une psychothérapie analytique. En cas de stress intense au volant, en voiture, il est conseillé de suivre une thérapie cognitivo-comportementale (TCC). Le praticien va alors vous aider à être à l’écoute de vos ressentis, à verbaliser ses peurs, à vous fixer des challenges à relever et à vous faire participer à une et en débriefing avec le psy. Si la peur est associée à une mauvaise expérience, la thérapie consistera à faire remonter à la surface ce traumatisme pour le désamorcer par la suite. Les séances incluront des mises en situations. Elles transformeront progressivement vos schémas de pensées en remplaçant vos mécanismes de défense et vos blocages par des comportements plus sereins et ouverts.

La réalité virtuelle en renfort pour combattre la peur au volant

Cette solution peut calmer les angoisses et les anxiétés des conducteurs qui redoutent de prendre le volant. Le patient s’expose alors petit à petit comme pour progressivement se désensibiliser en cas d’allergies. La réalité virtuelle est une alternative intéressante pour établir un 1er contact avec la route. Ce recours peut vous permettre de vous réconcilier avec la conduite. Elle peut vous aider à reprendre gout aux trajets en voiture si vous n’appréciez pas particulièrement de conduire. Quand vous vous sentirez assez aguerris, vous pourrez passer à la pratique. Essayez de vous fixer des objectifs. Par ex : doubler un autre véhicule, s’engager dans un rond point, stationner en épi.

Les causes la peur, du stress au moment de conduire

Parmi les personnes qui stressent avant de conduire, on trouve

  • Les « dépendants » qui stressent à l’idée de prendre le volant seuls sans personne pour les aguiller, jouer les copilotes. En général, ils ont attachement trop fort avec certaines personnes et se sentent démunies, en danger quand personne ne peut les aider, les guider.
  • Les « anxieux » ces personnes voient le danger partout. Avant de monter à bord d’un véhicule elles ne peuvent pas s’empêcher de penser au pire. Elles évaluent constamment le danger. Elles se sentent souvent en insécurité et l’inconnu leur fait peur. (ex prendre une déviation, changer de route).
  • Les « agoraphobes » qui craignent de perdre le contrôle et de ne pas pouvoir s’échapper ou être secourus…

Souvent le danger est le fruit de leur imagination débordante. En effet, difficile pour une personne stressée de faire preuve de rationalité et de ne pas anticiper une avarie, un éventuel accident, un voyant rouge qui s’allume, un peu qui crève, ou pire encore de mourir. La peur imminente de perdre le contrôle et de périr est source de toutes les angoisses : et si je venais à faire un malaise, si un insecte entrait dans l’habitacle.

Certains pics de stress surviennent pour des banalités : la voiture qui cale en plein trafic, un automobiliste qui klaxonne. Les angoisses peuvent également être liées à la conduire sur l’autoroute : haute vitesse qui rend la moindre collision mortelle, difficultés à s’insérer, impossibilité de s’arrêter en cas de pépin ou sur la voie d’urgence qui est dangereuse. C’est d’ailleurs la situation la plus éprouvante pour les individus touchés par l’amoxophobie. En effet, il n’y a pas d’échappatoire. Il faut avancer et impossible de rouler à 30 km/h car la « meute » est derrière et vous la dérangez.

Qui sont les profils les plus à risque de stresser lors de la conduite ?

  • Les personnes qui gardent un mauvais souvenir de leurs cours de conduite qui ne se sont pas déroulés dans un environnement bienveillant avec un moniteur pédagogue : reproches, manque de patience, agressivité.
  • Les individus qui ont connu un accident de la route plus ou moins grave (tole froissée ou blessures) et qui ont ensuite développé un stress post-traumatique.
  • Ceux et celles qui n’ont pas conduit depuis une longue période ou qui prennent le volant très rarement.
  • Les personnes âgées dont les réflexes sont ralentis, qui ne sont plus aussi vigilantes qu’avant et qui ne contrôlent pas toujours leur environnement en raison de difficultés de mobilité, de raideur au niveau de la nuque.
  • Les individus qui ont leur permis en poche depuis peu de temps.
  • Les personnes de nature très anxieuse.

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