Parents anxieux : conséquences

compléments alimentaires solutions naturelles stress, sommeil, fatigue

 

🔍 Réalisez votre diagnostic santé en 2 minutes !

👉 JE FAIS LE TEST >

complément alimentaire réveils nocturnes, sommeil profond e endormissement
solution naturelle complément ginseng guarana fatigue

Les parents anxieux ont une anxiété communicative, contagieuse dont pâtisse leurs enfants. Ces mères, ces pères mettent en place des comportements néfastes sans le vouloir, pensant bien faire en croyant juste les cajoler, les protéger. De ce fait, ils retardent leur indépendance ou affectent leur confiance en eux. Cette anxiété parentale passe souvent par un contrôle intrusif risquant de diminuer le sentiment d’autonomie et de rendre l’enfant lui même en proie à l’anxiété. Les parents souffrant de ce trouble valident, ne contredisent pas les inquiétudes verbalisées par les enfants, les emprisonnant dans une sphère anxiogène. L’effet de mimétisme, de transfert pousse alors l’enfant à adopter les comportements anxieux de ses géniteurs : un cercle vicieux fatal.

Pourquoi et comment un parent anxieux affecte l’enfant, quelle transmission ?

La transmission n’est pas uniquement génétique, puisqu’elle serait aussi en grande partie liée des facteurs environnementaux comme l’éducation. Un enfant exposé aux comportements teintés d’inquiétude de ses parents peut apprendre malgré lui, à percevoir le monde de manière anxiogène. En préservant l’enfant de « périls » souvent exagérés, une mère rongée par les angoisses lui envoie le signal que le monde est dangereux, et lui fait intégrer l’idée qu’il ne peut se défendre seul ce qui risque d’alimenter ses peurs naissantes. La meilleure solution pour prévenir ou calmer les signes anxieux chez l’enfant est la prise en charge de la santé mentale de la mère ou du père. Ainsi ils apprendront des stratégies de gestion des émotions qu’ils pourront inculquer à leurs chères tetes blondes dans un cadre sécurisant et ouvert.

LA SOLUTION NATURELLE POUR LES MAMANS ET LES PAPAS STRESSES, ENERVES, FATIGUES

LA CURE ECLAIRCY DE LAVILAB : EFFICACITE PROUVEE

complément alimentaire stress fatigue mentale humeur traitement naturel

Père/mère : quel parent transmet l’anxiété ?

La prédisposition aux troubles anxieux semble résulter d’une combinaison de facteurs variés, parmi lesquels la génétique joue un rôle certain. Les recherches indiquent que les enfants de parents anxieux qu’il s’agisse du père ou de la mère présentent un risque plus élevé de développer eux-mêmes de l’anxiété. Si les deux parents peuvent théoriquement transmettre cette vulnérabilité, une étude publiée en 2022(1) a montré que le risque est plus marqué dans la transmission parent-enfant du même sexe que vers celui de sexe opposé. Ainsi, une mère anxieuse est davantage susceptible de transmettre son anxiété à sa fille qu’à son fils, tandis qu’un père anxieux la transmettra plus fréquemment à son fils qu’à sa fille.

LE COMPLEMENT ECLAIRCY : LA CURE IDEALE POUR AIDER LES PARENTS A CALMER LEURS EMOTIONS

RECOMMANDE PAR LES THERAPEUTES

complément alimentaire stress chronique, fatigue mentale, baisse de motivation. Complément naturel, traitement à base de rhodiola pour gérer l'humeur, le stress, la lassitude

Transmission génétique de l’anxiété

Certains gènes dans lesquels sont inscrits la régulation du stress peuvent être transmis, ce qui rend l’enfant plus vulnérable aux troubles anxieux. Des études en génétique comportementale (appliquées sur les jumeaux et les familles) révèlent que ces troubles émotionnels ont un caractère héréditaire oscillant entre 30 à 50 %. Cela prouve qu’une partie du risque est directement lié aux gènes dont les descendants héritent. Quels gènes sont impliqués ?

  • Les gènes liés au stress : ceux régulant l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, axe intervenant dans la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress. Des mutations dans ces gènes provoquent une réponse plus marquée face au stress.
  • Les gènes de la sérotonine : surtout le gène SLC6A4, modulant la circulation de la sérotonine (neurotransmetteur de la gestion de l’humeur). Certaines variations (comme l’allèle court du promoteur 5-HTTLPR) sont corrélées à une réactivité émotionnelle plus intense face au stress.
  • Les gènes du système dopaminergique : ils interférent dans la motivation et la perception du plaisir. Des polymorphismes dans ces gènes peuvent accroitre la prédisposition à l’anxiété et aux troubles dépressifs.

Modélisation des comportements

Les enfants grandissent et se développent en observant leurs parents. Un parent rongé par l’anxiété peut transmettre ses peurs par son attitude, ses réactions disproportionnées ou son appréhension permanente des dangers (surestimés en imaginant le pire). L’enfant décrypte la réaction du père ou de la mère face à une situation : fuite, contournement, inquiétude excessive, réactions physiques (soupirs, gesticulations, nerfs à vif). Il finit par considérer ces réponses comme appropriées, car les parents incarnent une d’une figure d’attachement et d’autorité. Progressivement, l’enfant imite ce type de comportement face à des situations perçues comme dangereuses, même si elles ne le sont pas objectivement.

Climat émotionnel à la maison

Une atmosphère électrique, où le stress et la peur se mêlent, peut éroder la sensation de sécurité de l’enfant et le soumettre à l’anxiété. Les phrases redondantes « fais attention », « ça peut mal se terminer », « et si… » créent une ambiance délétère où l’incertitude est érigée comme étant le norme. L’enfant assimile alors de façon inconsciente que le monde extérieur est hostile. Parfois, le climat émotionnel est marqué non pas par des peurs explicites, mais par une tension latente, faite de silences, de crispations ou de disputes intempestives. Même sans explication claire, l’enfant ressent cette atmosphère tendue et peut développer une vigilance constante, cherchant à anticiper les réactions parentales.

Surprotection des enfants

Certains parents anxieux deviennent obsessionnels et mettent en place des stratégies de contrôle ou d’hyperprotection, ce qui freine l’autonomie de l’enfant, l’empêche de vivre ses expériences et peut accentuer sa peur de l’inconnu. Cette restriction d’autonomie limite le développement de l’estime de soi et de l’aptitude à solutionner des problèmes. L’enfant peut avoir ainsi l’impression de ne pas être outillé pour gérer des situations nouvelles ou inconnues faisant grandir ses préoccupations. De plus, la surprotection des parents anxieux débouche sur une dépendance affective prononcée. L’enfant par automatisme, se tourne vers la mère par ex pour obtenir sécurité et validation, au lieu de développer ses propres stratégies de régulation émotionnelle.

Transmission intergénérationnelle spécifique

Des études nous apprennent que l’anxiété est plus transmissible du parent à l’enfant de même sexe (par ex, une mère à sa fille, un père à son fils). Au-delà des gènes, l’épigénétique exerce un rôle important. Le stress chronique, enduré par une mère enceinte par ex, peut transformer en profondeur l’expression de certains gènes impliqués dans le processus de régulation émotionnelle chez l’enfant. Ces marqueurs épigénétiques peuvent par la suite avoir une influence durant toute la vie sur la sensibilité au stress des générations à venir. L’anxiété peut donc subsister sur plusieurs générations : un grand-parent anxieux influence sa descendance, et le modèle éducatif qu’il donnera à son enfant, fera qu’il reproduira (souvent inconsciemment) les mêmes schémas. Ce phénomène est une répétition transgénérationnelle

Quelles conséquences de l’anxiété des parents sur les enfants ?

Un parent anxieux a tendance à empiéter sur la sphère intime de son enfant, à régenter sa vie, il croit lui rendre service mais en réalité, cette parentalité toxique fait naitre en lui des croyances limitantes le poussant parfois à l’introversion. En exprimant fréquemment des inquiétudes ou en anticipant des dangers, il peut alors transmettre un sentiment d’incapacité à faire face, affectant son estime de soi et provoquant des réactions d’insécurité.

Des enfants soucieux, anxieux et nerveux

Les enfants de ce type de parents présentent un risque multiplié par cinq de développer des troubles anxieux eux-mêmes. Grandir dans un foyer avec une éducation inculquée par des parents stressés augmente le risque que l’enfant devienne à son tour anxieux. Les enfants sont des éponges à émotions, ils sont alors très fragilisés par le stress à la maison, cela affecte le santé mentale, leur épanouissement, le degré de tolérance au stress peut alors devenir très bas.

Une forte instabilité émotionnelle

L’insécurité émotionnelle désigne la peur du regard que les autres porte sur nous, leur jugement lorsqu’on doit faire un choix par exemple. Ainsi, avec une faible confiance en soi ou craignant d’être ostracisé, on se conforme plus facilement à ce que les autres attendent de nous, on s’adapte en refoulant ses émotions. Cela est symptomatique d’une enfance auprès de parents trop anxieux pour rassurer leurs enfants, les encourager.

Faible estime de soi

Les enfants, qui héritent bien malgré eux de l’inquiétude maladive de leurs parents, ont peur de tout. Ils ont des difficultés à se jeter à l’eau, à tenter de relever des défis et préfèrent être passifs, les bras ballants. Ils ont cette devise : il vaut mieux rien faire que de prendre un risque inutile. Cela contribue à une mauvaise estime de soi.

Maladresse sociale

Les enfants qui ont grandi avec des parents dévorés par l’anxiété ont souvent été couvés, mis à l’abri du monde extérieur. Cela se traduit par un isolement social, un repli, pour les protéger dans un cocon sécurisant. Ainsi ayant été moins exposés aux expériences et interactions que les autres, ils ont tendance à faire preuve de maladresse. Un parent stressé, qui limite les interactions de son enfant réduit ses opportunités de développer des amitiés et le rend plus introverti.

Indépendance compliquée

Une mère anxieuse risque de voir son enfant mettre plus de temps que les autres à gagner son indépendance. Surprotégés, couvés, ces enfants ont développés des rapports de codépendance. Cette dépendance affective les empêche de vivre seuls, ils pensent se tromper, culpabilisent si ils ne consultent pas leurs parents.

Difficultés à résoudre des problèmes seuls

Comme leurs parents résolvaient tout à leur place ou pensaient à leur place, ces enfants n’ont pas eu l’opportunité d’acquérir des capacités d’adaptation, de résilience et une confiance dans leur capacité à résoudre les problèmes sans personne. Ils sont facilement en situation de détresse quand ils doivent décider rapidement.

Inclinaison à la dépression

L’anxiété généralisée était un terreau fertile pour le développement de la dépression. Ainsi, des enfants, qui ont évolué dans un climat anxiogènes, tendu en permanence, sont plus enclins à souffrir de troubles dépressifs, à traverser des passages à vide.

Limites mal fixées

Les enfants ayant été élevés par des parents de nature anxieuse, n’ont souvent pas connu de cadre, de limites car ces derniers géraient tout pour eux. Les mamans s’immisçaient par ex dans tous les aspects de leur vie sans respecter leur vie intimité. L’enfant s’est alors habitué à ce que tout son entourage transgresse ses limites en se mêlant de tout.

Probabilité de burn-out plus forte

L’anxiété généralisée est un terrain propice à l’épuisement émotionnel et à la baisse du sentiment d’accomplissement personnel. À force de se préoccuper pour n’importe quelle futilité et de ne jamais savourer de petite victoire, ces personnes sont plus prédisposées à sombrer dans un burn-out, à se laisser dépasser par leurs émotions.

Tendance à procrastiner

En anticipant tout et en se projetant dans les pires situations, les anxieux préfèrent la procrastination. Ils repoussent à plus tard ce qui leur parait éprouvant tant ils ressentent une inquiétude gigantesque. Ce mécanisme de fuite les pousse à trouver des prétextes pour ne pas agir dans l’immédiat.

Relation tendue avec leurs parents

Quand ils deviennent grands, ils peuvent en vouloir à leurs parents de leur avoir infligé ce stress et aspirent à un climat plus serein et apaisé. Être de nouveau au contact de leurs parents peut exacerber les tensions nerveuses, le ressentiment, la colère. Cela leur rappelle leur enfance traumatisante.

Impact sur les performances scolaires

L’anxiété parentale n’est pas sans conséquence sur les résultats scolaires, les notes. Une étude réalisée en collaboration entre les universités de Bologne, Trieste et Loughborough(2) a démontré que lorsque les parents éprouvent un sentiment d’inquiétude ou de blocage face aux mathématiques, cette appréhension se transmet et affecte négativement les performances à l’école dans cette discipline.

Les mères enceintes qui stressent font-elles des bébés anxieux ?

Une étude de cohortes suédoise a observé que les enfants dont les mères étaient fortement anxieuses pendant la grossesse avaient 1,5 à 2 fois plus de risques de développer des troubles anxieux à l’adolescence.

Risque accru de troubles émotionnels et comportementaux

Les recherches mettent en évidence que les enfants nés de mères ayant présenté une anxiété élevée durant la grossesse présentent une vulnérabilité accrue aux troubles émotionnels et comportementaux. Ces enfants sont plus à risque de développer, dès l’enfance, des symptômes d’anxiété, de dépression ou encore des difficultés d’adaptation sociale.

Une revue parue dans Psychoneuroendocrinology(3) souligne le rôle du cortisol maternel, l’hormone du stress, dans ce mécanisme. Lorsque son taux est élevé de manière chronique, il traverse la barrière placentaire et agit directement sur le système nerveux central en développement du fœtus. Cette exposition pourrait altérer la maturation des structures cérébrales comme l’amygdale, l’hippocampe et le cortex préfrontal, en cause dans la régulation émotionnelle et la réponse au stress.

Ainsi, les enfants exposés in utero à des taux élevés de cortisol ont souvent une réactivité accrue au stress, une plus grande difficulté à apaiser leurs émotions et une tendance à développer des comportements de retrait, d’hypervigilance ou d’impulsivité.

Impact du stress de la mère enceinte sur le développement cognitif

L’anxiété maternelle pendant la grossesse a également été corrélée à certaines altérations cognitives chez l’enfant. Plusieurs études suggèrent que les enfants exposés in utero à un climat de stress marqué présentent une plus grande probabilité de manifester des difficultés attentionnelles ainsi que de légers retards cognitifs.

Une étude (4) a mis en lumière ce phénomène. Les chercheurs ont observé que des forts niveaux d’anxiété maternelle durant le 2ème trimestre de grossesse (phase cruciale que le cerveau du fœtus se développe) étaient associés à des performances légèrement moins bonnes lors de tests de langage et de mémoire soumis à l’âge de 2 à 3 ans.

Ces résultats proviendraient de l’influence du cortisol maternel qui, en pénétrant la barrière du placenta, pourrait venir retarder la maturation de circuits neuronaux sollicités dans l’apprentissage, la concentration et la mémoire de travail. De telles altérations, même moyennes, peuvent aboutir à une vulnérabilité cognitive précoce.

Effets physiologiques du stress de la maman pendant la grossesse

L’anxiété maternelle peut changer profondément la régulation hormonale de l’enfant, notamment l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS), activé lors de la réponse au stress. Cela peut se manifester par une réactivité émotionnelle plus forte et un sommeil agité chez le nourrisson. Ainsi, les nourrissons issus de grossesses marquées par un fort stress maternel peuvent se montrer plus irritables, difficiles à calmer.

La qualité de leur sommeil peut se retrouver dégradée avec des durées d’endormissement plus longues, des réveils récurrents ou un sommeil plus superficiel. Ces symptômes sont révélateurs d’une fragilité précoce du système neuroendocrinien, capable d’influencer la jugulation émotionnelle mais également le développement cognitif et comportemental de l’enfant. À terme, une dérégulation de l’axe HHS représente un facteur de risque pour l’émergence de troubles anxieux ou dépressifs ultérieurs.

(1) Sex-Specific Transmission of Anxiety Disorders From Parents to Offspring. Université Dalhousie. Publié : JAMA Network Open, juillet 2022.

(2) Parental mathematics anxiety is related to children’s mathematical development in preschool and the first school years
Journal : Journal of Experimental Child Psychology (2025).

(3) K. O’Donnell, V. Glover, J. Jenkins, D. Browne, Y. Ben-Shlomo, J. Golding, T. G. O’Connor « Maternal prenatal anxiety and downregulation of placental 11β-HSD2 », Psychoneuroendocrinology, volume 37, numéro 6, pages 818–826, 2012.

(4) Timing sensitivity of prenatal cortisol exposure and neurocognitive development Published online by Cambridge University Sean R. Womack, Hannah R. Murphy.