Les solutions pour bien vivre votre sevrage de somnifères

Les somnifères, également appelés hypnotiques ou sédatifs, sont des médicaments couramment prescrits pour traiter les problèmes d’insomnie et de troubles du sommeil. Cependant, l’utilisation à long terme de ces médicaments peut entraîner une dépendance et des effets indésirables. 

Pour que votre sevrage de somnifères se passe bien, nous vous délivrons quelques conseils.

Sevrage de somnifères : consultez un médecin

Avant d’entamer un sevrage de somnifères ou d’anxiolytiques, il est essentiel de souligner qu’un tel processus ne doit jamais être entrepris seul.

Les benzodiazépines ou tout autre hypnotique sont des médicaments puissants qui demandent une grande vigilance.

Prenez rendez-vous avec votre médecin prescripteur et expliquez-lui votre souhait.

Diminuer ou arrêter brusquement la prise de somnifères peut entraîner des manifestations liées au syndrome de sevrage : hallucinations, confusions, anxiété, etc.

Le médecin établira un plan de sevrage progressif adapté à chaque individu, en prenant en compte les doses, la durée de prise du médicament et les antécédents médicaux du patient.

Les somnifères, des substances déclenchant une accoutumance

Les somnifères sont des médicaments qui agissent sur le système nerveux central et ont des effets sédatifs, anxiolytiques, hypnotiques, anticonvulsivants et myorelaxants. 

Ces molécules sont souvent prescrites pour traiter le stress ou l’insomnie, mais elles entraînent parfois une dépendance physique et psychologique.

Malgré tout, le sevrage et l’arrêt de la prise de somnifères restent possibles et tout à fait réalisables en suivant quelques conseils.

Les effets ressentis lors d’un sevrage

Lors du sevrage de somnifères, le patient peut ressentir des effets plus ou moins désagréables. 

Ces manifestations varient en intensité suivant chaque individu. Il ne faut pas hésiter à les communiquer au médecin pour ajuster le plan de sevrage si nécessaire.

Les symptômes de sevrage peuvent inclure :

  • des angoisses, de l’irritabilité, de la nervosité, des attaques de panique 
  • des troubles du sommeil, des cauchemars, de la somnolence, de l’insomnie rebelle 
  • des tremblements, des sueurs, des palpitations, des crampes 
  • des nausées, des vomissements, des diarrhées 
  • des maux de tête, des douleurs musculaires ou articulaires 
  • de la confusion, des troubles de la concentration, de la mémoire ou du langage 
  • des hallucinations, des manifestations psychotiques 
  • des crises convulsives, un état confusionnel.

Ils peuvent apparaître dès les premiers jours du sevrage ou être retardés de plusieurs semaines. Plus le médicament reste longtemps dans le corps et plus le sevrage est lent et progressif. 

En règle générale, un sevrage progressif peut s’étendre sur plusieurs semaines voire quelques mois. 

Le rythme du sevrage sera déterminé par le médecin qui ajustera les doses au fur et à mesure que le patient s’adapte à l’absence du médicament.

Les solutions pour atténuer les désagréments du sevrage

Pour se sevrer de ces substances, il faut adopter une démarche progressive et personnalisée. Voici quelques astuces pour atténuer les désagréments liés à un sevrage de somnifères.

  • Avoir recours à des somnifères sans ordonnance à base de mélatonine ou magnésium vendus en pharmacie ou parapharmacie
  • Préparer le sevrage : avant d’arrêter les somnifères, il faut identifier les causes de l’insomnie et adopter de bonnes habitudes de sommeil, comme se coucher à heures régulières, éviter les écrans et les excitants le soir, dormir dans une chambre calme et confortable.
  • Diminuer les doses : il ne faut pas arrêter les somnifères brutalement, car cela peut provoquer un rebond de l’insomnie et des angoisses. Il faut réduire la quantité de médicament progressivement, par paliers de deux à quatre semaines, en diminuant d’un quart ou d’un demi-comprimé à la fois.
  • Se faire accompagner : le sevrage peut être difficile à vivre seul. Un professionnel de santé est en mesure d’adapter la prescription en fonction du profil du patient. Un suivi régulier et une écoute attentive vont contribuer au bon déroulement de cette période de transition.
  • Utiliser des alternatives naturelles : certaines plantes, intégrées dans des compléments alimentaires favorisent l’endormissement et réduisent le stress, comme la valériane, la passiflore, la camomille ou le kudzu. Elles sont consommées sous forme d’infusions, de gélules ou d’huiles essentielles et sont bien supportées par l’organisme.
  • Pratiquer une activité physique : le sport est bénéfique pour la santé physique et mentale. Il permet de se dépenser, de se détendre et de réguler l’horloge biologique. L’activité physique modérée nécessite une cadence d’au moins trois fois par semaine, de préférence le matin ou l’après-midi.
  • Se renseigner sur les alternatives non médicamenteuses pour traiter l’insomnie, comme la relaxation, la méditation, la psychothérapie ou les plantes.

Le mécanisme du sommeil

Pour comprendre les effets des somnifères et leur sevrage, il vous faut comprendre le mécanisme du sommeil. Le sommeil est un processus complexe qui se divise en plusieurs cycles. Le cycle du sommeil comprend deux phases principales :

  • le sommeil non-REM (mouvements oculaires non rapides) 
  • le sommeil REM (mouvements oculaires rapides) 

Le sommeil non-REM se divise en quatre stades, du sommeil léger au sommeil profond. Le sommeil REM est la phase où surviennent les rêves et où le cerveau est très actif. Les somnifères agissent en augmentant l’activité du neurotransmetteur GABA dans le cerveau, ce qui réduit l’activité neuronale et favorise ainsi le sommeil.

Les différents types de somnifères

Il existe différents types de somnifères sur le marché, chacun ayant ses spécificités.

Les benzodiazépines, tels que le diazépam et le lorazépam, agissent rapidement et sont généralement prescrites pour une utilisation à court terme.

Les non-benzodiazépines, comme le zolpidem et le zaleplon, ont moins d’effets secondaires et sont souvent utilisées pour les insomnies à court terme.

Les hypnotiques, tels que le zopiclone qui agit sur les récepteurs spécifiques du cerveau, ont une action plus douce et sont souvent préférés pour les troubles du sommeil à long terme.

Chaque médicament a ses avantages et ses inconvénients, et c’est au médecin de choisir celui qui convient le mieux à chaque patient.

Quant aux traitements à base d’antidépresseurs, ils sont administrés pour les états dépressifs avec tristesse. Ils agissent sur les neurotransmettreurs.

Le sevrage des somnifères est une étape angoissante pour le patient. Les effets ressentis lors du sevrage peuvent être difficiles à vivre, mais en suivant les conseils du médecin et en mettant en place des mesures pour favoriser le sommeil, il est tout à fait possible de surmonter cette étape avec succès.

Le bien-être et la qualité du sommeil sont des éléments essentiels pour une vie équilibrée et saine.

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