Certains troubles peuvent être atténués par des solutions naturelles, mais les dépressions plus sévères nécessitent impérativement une prise en charge par un médecin psychiatre. De nombreuses alternatives naturelles comme les plantes, certaines vitamines, compléments alimentaires se révèlent efficaces pour contrecarrer le stress, atténuer la fatigue mentale, la mélancolie, la perte de motivation, les sauts d’humeur, les troubles du sommeil ou les épisodes dépressifs légers . Ces solutions sans ordonnance agissent en soutenant le système hormonal régulateur de l’humeur, soit en le stimulant, soit en reproduisant certains de ses effets bénéfiques.

Comment agissent les antidépresseurs naturels ?

Soyons précis : il n’existe pas d’antidépresseurs naturels identiques aux antidépresseurs avec ordonnance. Les vertus de certaines plantes peuvent se rapprocher de celles des médicaments mais ne peuvent pas se substituer à ce type de traitement sans avis médical. Cependant, certaines plantes et actifs naturels peuvent aider à soutenir l’humeur et favoriser un équilibre émotionnel, à condition de les utiliser de manière raisonnée et sûre.

Souvent, l’objectif recherché est :

  • Trouver une alternative pour limiter l’usage de molécules chimiques ou leurs effets secondaires
  • Se sevrer progressivement d’antidépresseurs médicamenteux
  • Compléter l’efficacité d’un traitement médicamenteux existant

Il est essentiel de rappeler que les plantes :

  • N’atteignent pas l’efficacité des antidépresseurs classiques
  • Fonctionnent selon des mécanismes différents
  • Ne peuvent remplacer un traitement médicamenteux
  • Peuvent accompagner un sevrage, sous contrôle médical
  • Peuvent interagir avec certains médicaments et perturber l’équilibre mental

En résumé, l’action des plantes doit être replacée dans son contexte : elles ne constituent pas un antidépresseur naturel et doivent être employées avec discernement afin de ne pas fragiliser davantage l’organisme.

Antidépresseur naturel : les plantes pour soutenir l’humeur

 Vous l’aurez compris, les antidépresseurs naturels sans ordonnance n’existent pas. Mais il existe de nombreux extraits de plantes et nutriments qui permettent de soutenir le bien être mental et l’humeur.

Rhodiola régulatrice de l’humeur

NOTRE COMPLEMENT ALIMENTAIRE A BASE DE RHODIOLA : LA CURE POUR RETROUVER LE SOURIRE

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La rhodiole est la plante la plus tonique de toutes les plantes pour le moral et l’humeur. Ainsi, elle se prend davantage le matin pour favoriser mieux gérer le quotidien au niveau physique, émotionnel et mental. Elle est aussi une adaptogène qui aide l’organisme à s’adapter au stress émotionnel et à l’effort physique. Elle est aussi utile sur les troubles du sommeil (plus d’énergie le jour = plus de détente le soir), la baisse des performances mentales. Il faut privilégier les extraits titrés en principes actifs identifiés par la science : rosavine et salidrosides. La rhodiola a un effet modulateur sur les niveaux de sérotonine, dopamine et noradrénaline, des neurotransmetteurs qui modifient l’humeur. Cette plante adaptogène calme l’activité de la monoamine oxydase (MAO), une enzyme qui dégrade ces neurotransmetteurs, ce qui prolonge leur action dans le cerveau. Une étude publiée en 2015 dans Phytomedicine a montré que la rhodiola améliorait significativement les symptômes de dépression légère à modérée.

L-Théanine relaxante pour dormir en cas de troubles de l’humeur

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La l-théanine, molécule identifié dans le thé vert, est un acide aminé qui plait beaucoup aux laboratoires dans la formulation de compléments. Pour les personnes agitées, énervées, irritables, elle favorise la relaxation et un sommeil de qualité. Elle est particulièrement efficace lors d’état de fatigue et aide à améliorer les capacités mentales. Même si elle n’agit pas directement sur la sérotonine (action qui justifie l’emploi d’antidépresseur naturel dans le langage courant), elle aide à détendre et peut être un atout non négligeable en complément d’autres plantes ciblées sur le moral. Les personnes dépressives rencontrant des difficultés à s’endormir ou souffrant d’un sommeil haché, saccadé, ponctué de multiples réveils en raison de leur état émotionnel, peuvent trouver un soutien de poids en prenant un complément à base de l-théanine.

Millepertuis : stabilisateur d’humeur

Le millepertuis est une plante largement reconnue, en particulier pour son intérêt dans les troubles de l’humeur liés aux variations saisonnières. Son efficacité a été confirmée par de nombreuses études cliniques, mais son usage nécessite une grande prudence en raison de multiples contre-indications, notamment en cas de prise simultanée d’antidépresseurs. Utilisé correctement, il constitue un soutien précieux pour l’équilibre émotionnel, contribuant à préserver une humeur stable et positive, de jour comme de nuit lorsqu’il est consommé le soir. Cette plante favorise également la détente et un sommeil réparateur. Il est recommandé d’opter pour des extraits standardisés en hypericine, substance considérée comme marqueur de qualité car elle garantit la présence équilibrée des autres principes actifs du millepertuis, tels qu’évalués dans les études scientifiques faisant référence à ses effets antidépresseurs naturels.

Safran : booster naturel de sérotonine

Cette épice contient des principes actifs (safromotivines, safranal et crocine) qui ont été largement étudiés. C’est d’ailleurs des extraits titrés en ces actifs qu’il faut privilégier. La science reconnaît au safran des vertus similaires au millepertuis, tout en ayant moins de contre-indications bien que le safran ne soit pas compatible avec la prise d’antidépresseurs chimiques. Les compléments à base de safran contribuent à l’équilibre émotionnel, aide à maintenir une humeur positive, c’est aussi une aide précieuse pour diminuer la tension nerveuse et l’irritabilité. De nombreuses études cliniques se sont succédées pour conclure à une efficacité analogue à certains antidépresseurs contre les troubles dépressifs légers (ISRS comme la fluoxétine ou l’imipramine), mais avec moins d’effets secondaires.

Griffonia : soutien naturel de l’hormone du bonheur

Les personnes à la recherche d’antidépresseurs naturels ont peut être déjà entendu parler du griffonia. C’est la plante affublée de la plus grande concentration de 5-HTP (5-hydroxytryptophane) dans la nature qui n’est autre qu’un précurseur de la sérotonine, que nous connaissons comme « l’hormone du bonheur ».  En effet, le corps suit un schéma de conversion du trytophane, un acide aminé qui compose les protéines des aliments, en 5-HTP, puis en sérotonine. De ce fait, le griffonia permet d’améliorer l’activité cérébrale grâce à l’apport de nutriment permettant ensuite à l’organisme de sécréter de la sérotonine. Toutefois, le griffonia peut interagir avec les ISRS et les IMAO, entraînant un risque de syndrome sérotoninergique (excès de sérotonine), ce qui nécessite une vigilance médicale.

Ashwagandha équilibrante naturelle pour le moral

Cette plante Indienne, doit son action naturelle positive sur l’humeur grâce à sa composition en whitanolides. Elle fait partie des plantes dites adaptogènes, dont le but est de rééquilibrer la sphère émotionnelle et nerveuse en profondeur lors d’une période de stress. L’ashwagandha stabilise l’humeur et la régule tout en favorisant le sommeil. Cette plante agit aussi sur le système GABAergique, favorisant la relaxation et diminuant l’agitation nerveuse. Les extraits titrés en whitanolides, comme le KSM66, sont les plus indiqués pour bénéficier de ses effets dits plutôt anxiolytiques et équilibrants que antidépresseurs qui néanmoins agissent sur le moral. Certaines recherches suggèrent qu’elle améliore la neurogenèse et la plasticité neuronale, deux mécanismes souvent altérés dans la dépression.

Plantes contre-indiquées avec les médicaments antidépresseurs

Les antidépresseurs délivrent une action inhibitrice de la dégradation ou la recapture de la sérotonine. Alors que certains actifs naturels convoient les nutriments utiles à sa production ou bien stimulent sa synthèse. Il faut redoubler de prudence, en effet, la prise concomitante d’antidépresseurs et de plantes (qualifiées d’antidépresseurs naturels que l’on se procure sans ordonnance) peut conduire à un excès de sérotonine nommé choc sérotinergique. Ce choc désigne un afflux excessif de sérotonine causé par une plante stimulante en synergie avec un médicament maintenant des taux de sérotonine anormalement élevés dans l’organisme.

Plantes stimulantes de la sérotonine contre-indiquées avec la prise d’antidépresseurs :

  • Millepertuis
  • Safran
  • Tryptophane (qui n’est pas une plante, mais un acide aminé)
  • Valériane

Les antidépresseurs : des avis divergents sur leur efficacité

Le niveau sérotonine n’est pas l’unique facteur en lien avec la dépression, cette vision serait réductrice. La dépression est aussi étroitement liée au niveau d’homocystéine.

Les antidépresseurs dispenseraient un effet placebo pour les dépressions légères

Les recherches pilotées par le Professeur anglais Irving Kirsch ont établi que les personnes soufrant de dépression légère, modérée et sévère à qui on avait administré un placebo auraient présenté des évolutions d’amélioration identiques à ceux ayant pris des antidépresseurs chimiques (sauf pour les patients étant touchés par une dépression sévère). Après des réactions assez virulentes, les professeurs FournierZimmerman et Thongy ont validé ces résultats et ont déclaré que la baisse des effets positifs des antidépresseurs intervenant souvent au bout du 6ème mois serait imputée à l’arrêt de l’effet placebo.

Combler les carences pour stabiliser naturellement l’humeur et stimuler la sérotonine

Oméga 3 un soutien naturel en cas de dépression

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Consommez des poissons gras riches en omégas 3 au moins 3 fois par semaine. Plus facile à dire qu’à faire, c’est pourquoi, à défaut d’un apport suffisant, supplémentez vous avec des compléments riches en omégas 3 DHA (privilégiez les huiles issues des algues plus assimilables et moins nocives que les huiles de poisson). Ne vous tournez pas vers des omégas 3 synthétiques (esters d’omégas 3, mal assimilables). De nombreuses études mettent en évidence un rapport entre faible taux d’oméga-3 et troubles de l’humeur. En rendant les membranes neuronales moins rigides, ces acides gras rendent la communication entre les neurones plus aisée et facilitent la circulation des neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine). Ils contribuent aussi à la neurogenèse (développement de nouveaux neurones) et à la plasticité cérébrale, 2 processus clés pour faire face et gérer ses émotions.

Myo-inositol trop bas chez les dépressifs

Le myo-inositol a un rôle à jouer dans la communication du signal au niveau des récepteurs dans le cortex préfrontal. En facilitant le fonctionnement des récepteurs des neurotransmetteurs tels que la sérotonine, la dopamine ou le GABA, le myo-inositol réajuste l’équilibre neurochimique. Or, un déficit en myo-inositol peut entraver cette transmission synaptique et altérer la plasticité neuronale, processus liés aux troubles de l’humeur. Une alimentation riche en fibres végétales favorise aussi la production endogène de myo-inositol par la flore intestinale.

Se supplémenter en zinc pour prendre soin de son équilibre émotionnel

Une concentration sanguine trop basse en zinc est corrélée à la dépression, ce qui semble évident car le zinc exerce une fonction clé dans la modulation des impulsions nerveuses. dans la transmission synaptique. En modérant l’excitabilité neuronale et l’équilibre entre neurotransmetteurs excitateurs et inhibiteurs, le zinc stabilise les circuits neuronaux qui gouvernent l’humeur, la motivation et la résilience émotionnelle. Une supplémentation, sans ordonnance, peut vous aider à améliorer vos symptomes.

La vitamine D en soutien naturel du moral

Les phases dépressives ne sont pas étrangères à une carence en vitamine D ou à un manque d’exposition solaire. Une supplémentation adaptée participe à une amélioration des symptômes. Toutefois, la vitamine D ne remplace pas un traitement antidépresseur : elle agit plutôt comme un soutien, notamment en cas de déficit. Une supplémentation en cas de carence peut aider à réduire les symptômes de fatigue par ex.

Tryptophane : un coup de pouce contre les fluctuations de l’humeur

Favorisez des aliments riches en tryptophane, précurseur de sérotonine : riz complet, des produits laitiers, des œufs, des poissons mais aussi des légumineuses, du chocolat ou encore de la banane. Un apport suffisant en tryptophane permet à l’organisme de produire davantage de sérotonine, l’efficacité dépend toutefois du niveau initial de carence, du microbiote intestinal (qui influence la transformation du tryptophane) et de la présence de cofacteurs comme la vitamine B6, le magnésium et le zinc.

Magnésium, tryptophane, théobromine dans le chocolat noir

Le chocolat noir est souvent décrit comme un « antidépresseur naturel » à consommer toutefois avec modération. Le chocolat noir, celui à plus de 70 % de cacao offre une bonne concentration en magnésium, minéral favorisant la relaxation. Le cacao contient également du tryptophane, un acide aminé dont nous avons besoin pour sécréter la sérotonine. Or une meilleure disponibilité cette hormone induit une sensation de le bien-être. Le chocolat noir apporte naturellement de la théobromine ainsi que de petites doses de caféine. Ces substances agissent sur le système nerveux central, contribuant à l’énergie et à la motivation qui se fait rare en cas de dépression.

Vitamines B : antidépresseur naturel pour réguler l’humeur et faire baisser l’homocystéine

L’homocystéine est un acide-aminé peu connu du grand public. Le taux d’homocystéine est généralement trop haut chez les personnes atteintes de dépression, les bipolaires et les enfants anxieux. Lorsqu’elle s’accumule dans le sang, on parle alors d’hyperhomocystéinémie, elle exerce alors des effets délétères cérébraux. Cet acide aminé accélère le stress oxydatif et l’inflammation neuronale, 2 mécanismes en cause dans la physiopathologie de la dépression. En modifiant la plasticité neuronale et la vascularisation, cet excès peut fragiliser la résilience du cerveau dans la gestion émotionnelle. Un taux élevé serait à l’origine d’une mauvaise circulation du sang dans le cerveau, d’une déficience des neurotransmetteurs impliqués dans le bonne humeur.

Le taux d’homocystéine a tendance à grimper si vous manquez de vitamines B6, B9 et B12 car l’homocystéine doit être en partie éliminée et dégradée en méthionine via 2 actions : 

  • Le 1er mécanisme fait intervenir les formes actives de la vitamine B12 (méthylcobolamine) et de la vitamine B9 (methyltétrahydrofolate),
  • Le second a lieu dans le foie et s’opère grâce à la vitamine B6.

Le contrôle du taux d’homocystéine pour le faire baisser passe par un apport suffisant en vitamines B6, B9 et B12, qui assurent son recyclage et son élimination. A noter : les vitamines B6, B9, B12 que l’on ingurgite via les aliments sont dans leur forme inactive. Une supplémentation en vitamines B6, B9 et B12 sous leurs formes actives est alors recommandée. En temps normal, le corps métabolise ces vitamines via des enzymes afin des les activer. Cependant, beaucoup de dépressif souffrent d’une anomalie bloquant la transformation de la vitamine B9 (acide folique) inactive en vitamine B9 active !

Sport : un antidépresseur naturel libérateur d’hormone du bonheur

L’activité physique constitue une excellente solution pour lutter contre un état dépressif naturellement. Elle canalise le cortisol, une hormone libérée en excès en cas de stress prolongé ou de dépression. Lors d’un effort prolongé, le corps libère des endorphines, appelées « hormones du bonheur », qui procurent une sensation d’euphorie, de plénitude. Le sport stimule la production de sérotonine (hormone du bien-être) et de dopamine (hormone de la motivation et de la récompense). Des neurotransmetteurs souvent en déficit chez les personnes dépressives. Selon une étude Harvey et al. (2018, The Lancet Psychiatry) menée sur plus de 1,2 million de participants aux USA, les personnes pratiquant une activité physique régulière ont 43 % de risques en moins de souffrir de dépression. L’activité physique a une action modéré mais pas négligeable dans la réduction des symptômes dépressifs, comparable à certains traitements psychologiques.

Antidépresseurs et plantes pour l’humeur : un mode d’action bien différent

Tous les antidépresseurs ont pour objectif de limiter la dégradation de la sérotonine dans le cerveau. Ce neurotransmetteur joue un rôle essentiel dans la communication entre neurones et participe directement à la régulation de l’humeur et du bien-être. Pour préserver ses niveaux, les antidépresseurs suivent principalement deux stratégies. D’une part, certains bloquent l’action des enzymes responsables de la destruction de la sérotonine : ce sont les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO). D’autre part, d’autres freinent sa recapture par les neurones, permettant au neurotransmetteur de rester plus longtemps disponible dans la synapse : c’est le cas des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou des antidépresseurs tétracycliques.

Les plantes et nutriments que l’on qualifie souvent « d’antidépresseurs naturels sans ordonnance » n’agissent pas sur ces mécanismes. Leur action sur l’humeur repose sur d’autres processus :

  • Fournir à l’organisme les précurseurs indispensables à la synthèse de sérotonine, tels que le tryptophane, la vitamine B6 active ou le 5-HTP issu de la griffonia
  • Favoriser la production de sérotonine via certaines plantes reconnues pour leur effet sur l’équilibre émotionnel, comme le millepertuis ou le safran

Cette distinction souligne la confusion fréquente entre traitements médicamenteux et approches naturelles sans ordonnance. Les plantes et nutriments soutiennent avant tout le terrain biologique et psychique afin de favoriser un fonctionnement harmonieux. Les médicaments, eux, adoptent une approche bien plus interventionniste en modifiant directement les mécanismes neurochimiques.

Actions des antidépresseurs dits naturels comme les plantes

Les antidépresseurs naturels sans ordonnance agissent sur différents systèmes du cerveau et de l’organisme, souvent avec des mécanismes plus doux et multifactoriels que les antidépresseurs pharmaceutiques. Voici une vue claire et professionnelle des principaux modes d’action et leurs différences.

Action sur la neurotransmission

Certaines plantes surnommées antidépresseurs naturels font effet comme les antidépresseurs standards en modulant les messagers chimiques liés à l’humeur.

  • Millepertuis → inhibe la recapture de la sérotonine, de la dopamine et de la noradrénaline, un peu comme les ISRS/IRSNa.
    → Différence : effet plus progressif, moins puissant, mais avec moins d’effets indésirables (hors interactions médicamenteuses).
  • Safran → accroit la disponibilité de la sérotonine et module la dopamine.
    → Différence : action antioxydante et neuroprotectrice plus marquée que les antidépresseurs dits classiques.

Régulation de l’axe du stress (HHS)

L’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) est souvent déréglé en cas de dépression, provoquant un excès de cortisol et un épuisement général.

  • Rhodiola rosea → régule la réponse au stress, diminue le cortisol et améliore la résistance mentale et physique.
    → Différence : agit surtout sur fatigue et stress, avec un effet indirect sur l’humeur.
  • Lactium (peptide de lait) → favorise une relaxation profonde et réduit la réactivité au stress.
    → Différence : cible la détente plutôt que la stimulation de neurotransmetteurs.

Action anti-inflammatoire et antioxydante

Une inflammation cérébrale légère est observée chez certaines personnes dépressives.

  • Oméga-3 (EPA) → réduisent les cytokines pro-inflammatoires dans le cerveau et améliorent la fluidité membranaire des neurones.
    → Différence : bénéfice surtout en cas de dépression associée à des troubles inflammatoires ou métaboliques.
  • Extrait de melon riche en SOD (Extramel®) → puissant antioxydant qui protège les neurones du stress oxydatif.
    → Différence : effet indirect sur la sphère émotionnelle, en préservant la santé neuronale.

Soutien de la production d’énergie cérébrale

Une partie de la fatigue dépressive vient d’un déficit dans la production d’ATP au niveau des cellules nerveuses.

  • Vitamine B9, B6, B12 → cofacteurs essentiels pour la synthèse des neurotransmetteurs et le métabolisme énergétique.
    → Différence : plus efficace si déficit avéré.
  • Magnésium → soutient la transmission nerveuse et la gestion du stress.
    → Différence : agit aussi sur anxiété et sommeil.